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D’ailleurs, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en tire la sonnette d’alarme et dénonce cette accoutumance des temps modernes qui, aujourd’hui, bien plus grave encore, touche surtout les enfants sujets par excellence à l’attachement malsain à cette activité par tablettes, smartphones et autres, interposés. L’OMS considère ces troubles et plus particulièrement celui « du jeu vidéo » comme une maladie car de plus en plus d’enfants présentent des signes alarmants de dépendance aux écrans.
L’addiction à Internet dans le sens médical du terme inquiète les professionnels de la santé car elle est le motif numéro un, des consultations dans les services d’addictologie de par le monde (moins au Maroc car pas encore assez dans les mœurs, ici-bled on vise plutôt à répondre aux priorités les plus urgentes d’autres toxicodépendances). Chez nous, il se dit que c’est un enfant sur 10 âgé de 12 à 15 ans qui serait victime de la dépendance à Internet.
Cette dernière se définit donc selon la thématique de la 2ème Journée scientifique de l’Association marocaine d’addictologie (AMA), organisée en octobre dernier à Rabat, par une consommation moyenne de quatre heures du média Internet chaque jour et même si ce temps passé est moindre, le consommateur en restera obnubilé par ce qu’il (ou elle) va y faire.
Pire, on ne devient pas accro qu’au média lui-même mais aussi aux différentes activités d’écran qu’il véhicule (jeux, jeux d’argent, achats, pornographie... et bien plus dangereux encore les réseaux sociaux, Facebook, Twitter, LinkedIn, Instagram, Snapchat, Videao, etc.). Ces phénomènes, qui doivent leur montée en puissance à Internet, ont de leur processus de fonctionnement un effet plus ravageur que les autres, sur l’hormone lié au plaisir, la dopamine qui stimule le circuit de la récompense en incitant à en vouloir toujours plus.
En exploitant consciemment la vulnérabilité de la psychologie humaine, ils ont fini par générer des comportements problématiques et dont le plus probant est sans aucun doute l’addiction. Les symptômes de dépendance et de perte de contrôle bien plus dévastateurs ici qu’en d’autres accoutumances, sont révélateurs chez l’enfant dès lors que l’écran, quelle que soit sa forme, lui est retiré (monopolisation de la pensée et irritabilité allant jusqu’à des actes de violences selon les individus).
D’autres pathologies qui ne concernent d’ailleurs pas que l’enfant ou l’ado découlent de l’utilisation excessive des tablettes, smartphones ou jeux vidéo. Myopie, diabète de type II, obésité, élévation du stress, troubles de sommeil, etc. sont autant de causes avérées, de cette addiction des temps nouveaux dont les impacts ne se manifestent pas sur la santé mais se confondent aussi à d’autres niveaux comme le décrochage scolaire et/ou familial ou l’abandon d’activités physiques saines et qui sont tout autant bienfaitrices pour le mental.