-
Coup d’envoi de l’opération de mobilité des travailleuses saisonnières vers l’Espagne
-
Lutte contre l'analphabétisme : La mise en œuvre des plans stratégiques et des programmes n'a pas encore produit l'effet escompté
-
Vague de froid, de mardi à vendredi, dans plusieurs provinces du Royaume
-
Casablanca au cœur des défis de la santé infantile
-
L'Institut supérieur de la magistrature et l'ENSA renforcent leur coopération dans le domaine de la formation
La massification constitue la plus grande contrainte qui pose de grandes difficultés pour absorber, dans de meilleures conditions, les effectifs importants et sans cesse croissants, en dépit des efforts colossaux déployés par l’ensemble du personnel pédagogique et administratif de l’université, a indiqué M. Boussetta, dans un entretien accordé à la MAP à l’occasion de la nouvelle rentrée universitaire.
Les effectifs des étudiants ont connu, au cours des quatre dernières années, une progression très rapide de l’ordre de 45% par an en moyenne, en passant de quelque 11.000 étudiants en 2008/2009 à un peu plus de 32.000 en 2013/2014. Cette augmentation vertigineuse a concerné tous les établissements et plus particulièrement ceux à accès ouvert. En dépit des extensions importantes que l’université a connues au niveau de tous les établissements, la capacité d’accueil demeure très faible et très insuffisante eu égard à ces effectifs et au nombre de formations offertes. La capacité d’accueil est largement dépassée de 70%, a-t-il expliqué. Les établissements les moins pourvus dans ce domaine sont la Faculté des lettres et des sciences humaines et la Faculté de droit.
Parallèlement, a ajouté M. Boussetta, les ressources humaines et financières de l’université n’ont pas suivi l’évolution sans précédent des effectifs, ce qui s’est traduit par une dégradation du taux de l’encadrement pédagogique. Cette dégradation a surtout concerné les Facultés de droit et des lettres et des sciences humaines, avec respectivement 120 et 100 étudiants pour chaque enseignant.
De même, a-t-il ajouté, le budget global prévu de l’université a connu une diminution de 15% entre 2009 et 2013. Par conséquent, la contrainte du surpeuplement se dédouble d’une contrainte financière de plus en plus persistante et difficile à surmonter.
Pour réussir l’actuelle rentrée, M. Boussetta a indiqué que tout un ensemble d’actions ont été entreprises et d’autres le seront au fur et à mesure tant au niveau de la présidence que des différents établissements de l’université. Ainsi toutes les inscriptions ont été faites au mois de juillet dernier à l’ENCG, l’ENSA, la Faculté de droit et la faculté des lettres et des sciences humaines, et se sont poursuivies jusqu’au 12 septembre pour ceux qui n’ont pas pu le faire à temps dans tous les établissements de l’université. Au niveau de la Faculté des sciences, les inscriptions ont eu lieu du 2 au 12 septembre et se poursuivent après pour les retardataires.
De même, toutes les dispositions nécessaires ont été mise en œuvre en termes de locaux, d’encadrement pédagogique, d’accueil, d’orientation pour assurer le démarrage des cours dans les meilleures conditions.