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Driss Lachguar : L’USFP s’engage à s’opposer à toute loi sur le droit de la grève visant à compromettre les acquis sociaux
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Nous en sommes à l’entame de la dernière étape avant d’en finir avec le dossier du Sahara pour nous consacrer entièrement au grand projet de développement
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Driss Lachguar préside la réunion du Conseil national de la Chabiba
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L’USFP exprime sa grande fierté de la teneur du Discours Royal prononcé à l’occasion du 49ème anniversaire de la glorieuse Marche Verte
Dans ce cadre, il a souligné, lors de la journée d’étude organisée samedi dernier à Paris par le Secrétariat du parti en France, que l’USFP a saisi ces organisations dès l’annonce de la décision américaine. Lesquelles ont rapidement condamné la décision unilatérale américaine « qui met en danger la paix dans la région du Moyen-Orient et la solution à deux Etats » qui implique la création d’un Etat palestinien souverain avec Al-Qods comme capitale.
Driss Lachguar a également expliqué devant les militants et les responsables du parti en provenance d’Albanie, d’Italie, de France, de Belgique, des Pays-Bas, du Danemark et de Finlande que «la décision de Donald Trump de transférer l’ambassade des Etats-Unis de Tel-Aviv à Al-Qods, passe à la trappe l’histoire de cette ville qui a été occupée par Israël en 1967 et annexée illégalement par cet occupant en 1980. En 1995, le Congrès américain avait certes autorisé le transfert de l’ambassade américaine à Al-Qods et tous les anciens présidents depuis Bush jusqu’à Barak Obama avaient promis de mettre en application cette décision, mais ils ne l’avaient pas fait à cause de la complexité de la situation dans la région».
Le Premier secrétaire a, par ailleurs, rappelé que nombre de pays arabes de la région sont en ébullition. Notamment l’Irak, la Syrie, l’Egypte, le Yémen, les pays du Golfe et la Palestine où des dissensions existent entre le Fatah et le Hamas.
Il a aussi estimé que la décision hasardeuse de Trump paraît, à première vue, comme une malédiction, mais elle pourrait se transformer en bénédiction au cas où elle induirait l’union des pays arabes et la mobilisation de l’opinion publique internationale et des défenseurs des droits de l’Homme en faveur de la cause palestinienne.
Le dirigeant ittihadi a rappelé à ce propos la dénonciation par le Maroc de la décision américaine et le contenu du message adressé par S.M le Roi Mohammed VI, en sa qualité de Président du Comité Al-Qods, au président des Etats-Unis et dans lequel le Souverain a exprimé «sa profonde préoccupation et condamne fermement la décision des Etats-Unis de reconnaître Al-Qods comme capitale d'Israël et de transférer leur ambassade à la ville sainte». De même, a-t-il rappelé, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Nasser Bourita, avait convoqué, mercredi dernier, la chargée d'affaires de l'ambassade des Etats-Unis à Rabat, Stephanie Miley en présence des ambassadeurs des pays membres du Conseil de sécurité de l’ONU accrédités à Rabat, à savoir la Russie, la Chine, la France et le Royaume-Uni, ainsi que de l’ambassadeur de l'Etat de Palestine, Jamal Choubki.
Lui succédant, Salaheddine El Manouzi, membre du Bureau politique de l’USFP, a évoqué les défis auxquels fait face le parti de la Rose depuis la tenue de son Xème Congrès national notamment en ce qui concerne les questions de l’opérationnalisation de la Constitution et de la réforme des lois électorales.
Il a affirmé que l’USFP doit insister sur les dossiers économiques et sur le rôle que doit jouer l’Etat en vue de défendre les intérêts des classes défavorisées, tout en soulignant que les problèmes sociaux doivent être résolus par le dialogue et la concertation et non via une approche sécuritaire.
Le sujet de l’immigration et des Marocains du monde a été également évoqué par ce membre du Bureau politique qui a insisté sur la nécessité de résoudre les problèmes des MRE relatifs à la citoyenneté et à la représentation au sein du Parlement conformément aux dispositions de la Constitution de 2011.
Les responsables du parti qui sont venus de différents pays européens ont abordé avec le Premier secrétaire de l’USFP plusieurs sujets dont ceux de l’enseignement marocain à l’étranger, des services consulaires et de l’organisation de l’USFP en Europe.