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Driss Lachguar : L’USFP s’engage à s’opposer à toute loi sur le droit de la grève visant à compromettre les acquis sociaux
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Nous en sommes à l’entame de la dernière étape avant d’en finir avec le dossier du Sahara pour nous consacrer entièrement au grand projet de développement
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Driss Lachguar préside la réunion du Conseil national de la Chabiba
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L’USFP exprime sa grande fierté de la teneur du Discours Royal prononcé à l’occasion du 49ème anniversaire de la glorieuse Marche Verte
A l’issue de l’exposé du Premier secrétaire du parti, Driss Lachguar, et après un examen approfondi, responsable et courageux de toutes les questions inscrites à l’ordre du jour, le Bureau politique prend acte de ce qui suit :
1- Il partage le diagnostic dressé par le discours Royal se rapportant à la situation générale du pays pour ce qui est des dysfonctionnements sociaux et économiques ainsi que du modèle de développement, des problèmes chroniques dont souffre l’administration marocaine en général, des reproches formulés à l’endroit de l’administration territoriale en particulier et des critiques visant l’élite politique et les partis.
Le Bureau politique confirme que sa position concernant ce diagnostic fort et franc émane de sa confiance en la sincère volonté de Sa Majesté le Roi Mohammed VI de concrétiser les progrès de notre pays vers le développement, la modernisation et la consécration des valeurs d’intégrité, de compétence et de responsabilité dans l’objectif d’aboutir à un système politique saint allant dans le sens du Pacte national global dont les jalons ont été jetés par la nouvelle Constitution du pays.
2- Le Bureau politique de l’USFP rappelle que les positions annoncées sont en concordance avec les convictions de ses militantes et militants qui n’ont eu de cesse d’exprimer lors des différentes étapes dont la dernière a été le Xème Congrès national. Les rapports, les résolutions, les recommandations et le communiqué final de cette importante étape ont établi une radioscopie précise des maux politiques, économiques, sociaux, culturels et médiatiques qui minent le corps marocain et formulé des propositions pour sortir de cette situation tout en insistant sur la nécessité d’avancer sur la voie de l’édification de l’Etat de droit, de l’opérationnalisation des mécanismes de la gouvernance, de la transparence et de la lutte contre la rente et la prévarication. Ces mêmes documents ont également prôné le changement du système électoral dans le but d’aboutir à une représentativité démocratique et moderniste, de former des élites intègres et compétentes ainsi qu’un modèle de développement à même de mettre fin aux flagrantes disparités sociales et spatiales.
3- Il prend acte de l’engagement Royal clair de respecter les différentes prérogatives constitutionnelles et d’assumer les responsabilités sans esquive ou faux prétextes avec une méthodologie de révision globale destinée à tous les acteurs et à l’ensemble des politiques publiques, avec la réitération de la corrélation constitutionnelle entre la responsabilité et la reddition des comptes, avec ce que cela induit comme mesures pratiques qui présentent à l’opinion publique la règle d’une évaluation objective du respect par l’ensemble des institutions, des instances et des individus de l’esprit de ce que veulent S.M le Roi et le peuple marocain, dans la perspective de repenser les mécanismes de la gouvernance, et de l’exécution, tout en confortant l’esprit de citoyenneté et l’engagement sincère de servir l’intérêt général, étant donné que ce sont là des principes qui fondent notre identité politique et citoyenne pérenne.
4- Le respect des traditions partisanes qui ont fait de la méthodologie de l’autocritique un style permanent pour surmonter les carences, rechercher l’évolution, l’adéquation avec les exigences du militantisme démocratique et remédier aux erreurs survenues dans les nombreuses étapes au cours desquelles le parti avait procédé à des révisions globales, courageuses, voire parfois difficiles. Il est donc logique que le parti des forces populaires adopte une attitude positive à l’égard des critiques adressées aux élites politiques et aux partis par le discours Royal.
Si le Bureau politique accepte ce genre de critiques en tant que moyen de motivation pour dépasser les aspects négatifs de l’action partisane et politique, il rejette, en même temps, les interprétations erronées que certains commentaires, déclarations et écrits tentent de propager, en s’appuyant sur une logique de règlement de comptes et de haine maladive envers des partis démocratiques qui militent, en général, pour les causes des masses populaires. De même qu’elles limitent les perspectives d’avenir de l’appel du Souverain à une vision critique de tous les fondements de l’Etat moderne et l’instauration de la confiance.
Tout en prenant acte de la teneur du discours Royal, le Bureau politique annonce la prédisposition de l’USFP à poursuivre l’action militante sérieuse qui a jalonné aussi bien son passé que le présent, tout en étant ouvert à tous les projets qui visent à consolider le climat de confiance, l’édification démocratique, l’Etat de droit, la responsabilité et la transparence.