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Driss Lachguar : L’USFP s’engage à s’opposer à toute loi sur le droit de la grève visant à compromettre les acquis sociaux
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Nous en sommes à l’entame de la dernière étape avant d’en finir avec le dossier du Sahara pour nous consacrer entièrement au grand projet de développement
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Driss Lachguar préside la réunion du Conseil national de la Chabiba
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Driss Lachguar préside la réunion du Conseil national de la Chabiba
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L’USFP exprime sa grande fierté de la teneur du Discours Royal prononcé à l’occasion du 49ème anniversaire de la glorieuse Marche Verte
Le communiqué émanant de la présidence du gouvernement est une violation des principes mentionnés dans la Constitution qui consolide la liberté de manifestation, d’expression, de circulation ainsi que le droit des organisations politiques, syndicales et des associations de la société civile à encadrer les citoyens et à adhérer à leurs luttes sociales, syndicales et politiques, de même que ce communiqué constitue une grave atteinte au droit de ces associations de s’organiser, de se réunir et de manifester.
L’USFP condamne le discours menaçant dudit communiqué contre le mouvement de protestation des enseignants stagiaires et contre tous les autres mouvements sociaux et les associations soutenant cette frange de la société.
A rappeler que notre parti a tenté, par le truchement de plusieurs voies officielles, parlementaires et institutionnelles, de proposer des alternatives et des solutions, et ce dans le cadre des prérogatives que lui confère la loi, afin de contribuer à la résolution du problème des enseignants stagiaires, mais la présidence du gouvernement a préféré faire face à toutes ces initiatives à travers un discours violent sans précédent, des allégations mensongères et un langage s’inspirant des années de plomb.
Outre ce communiqué pernicieux, le gouvernement a eu recours à des mesures à caractère répressif qui vont à l’encontre des dispositions de la Constitution et des lois, telle l’arrestation des enseignants stagiaires sans accusation valable.
La situation s’est aggravée, au point que les autorités ont exercé des pressions sur les enseignants stagiaires en résidence ou autour des sièges de syndicats et partis, sans évoquer des interdictions de se diriger à Rabat pour la manifestation prévue.
Tout en condamnant ces mesures qui s’apparentent à un état d’urgence non déclaré, l’USFP appelle le gouvernement à mettre fin à ces violations de la Constitution et des droits collectifs et individuels, de même qu’il exhorte l’ensemble des organisations politiques, syndicales et les associations de la société civile à s’opposer à cette grave régression qui porte atteinte aux acquis réalisés par le peuple marocain et à exprimer leur refus sous toutes ses formes.