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« Nous refusons les méthodes du PJD. Ce parti pense que le fait d’avoir remporté la première place aux législatives de novembre de 2011 le place au-dessus de la Constitution et des institutions. Dans le même temps, ce même parti menace à chaque fois de descendre dans la rue. Ce sont des méthodes qui sont étrangères à notre pays. Voici un parti, le PJD, qui parle au nom des couches populaires et qui leur fait subir des hausses de prix et les condamne à la paupérisation », a expliqué Driss Lachgar devant les journalistes venus en nombre.
L’organisation de ce grand meeting populaire s’inscrit précisément dans le cadre du front social auquel appelle l’USFP. Un front fort et uni, porté principalement par des syndicats qui feraient (enfin) commune. On le sait, depuis l’élection de Driss Lachgar à la tête de l’USFP, cette formation politique a mis en œuvre une politique de rapprochement en direction des principales centrales syndicales, y compris avec l’adversaire de toujours, l’UMT. L’assassinat de l’homme politique tunisien Choukri Belaïd et la mobilisation de l’Union générale des travailleurs tunisiens (UGTT) ont servi de déclencheur, reconnaît le leader socialiste. « Face à la crise gouvernementale que nous vivons, il est primordial que les forces sociales et syndicales prennent conscience de la nécessaire union et qu’ils pourraient mener des actions communes. D’autant que ce sont les mêmes causes sociales qu’elles défendent. C’est pourquoi nous essayons de contribuer à notre modeste échelle à la constitution de ce front social uni », fait valoir D. Lachgar.
L’USFP fait sa rentrée. Une rentrée sur tous les fronts. Alors que le Parlement ouvrira ses portes le deuxième vendredi d’octobre et que la formation du gouvernement Benkirane II n’en finit pas de jouer l’arlésienne, le Premier secrétaire du parti de la Rose a pris acte ce vendredi 27 septembre de l’échec d’un Exécutif dans l’incapacité de conduire réformes et chantiers.
«Benkirane ne doit pas
prendre le Maroc en otage»
« Benkirane doit assumer ses responsabilités. Il ne doit pas prendre le Maroc en otage. Où est la loi de Finances? En tant qu’opposition, un choix que nous avons fait par conviction, nous voulons être face à un gouvernement responsable que contrôleraient Parlement et partis de l’opposition. Ce sont là nos revendications! », soutient-il
Et de poursuivre : « Il n’y a pas de mise en œuvre de la Constitution. Aucun grand chantier n’est lancé. Les réformes sont au point mort. La réforme de la justice n’est que du discours. Le dialogue social est mort et enterré. Et, cerise sur le gâteau, cela fait six mois que les citoyens attendent un nouveau gouvernement. Et au lieu de s’en expliquer, Benkirane préfère parler de crocodiles et de démons. Et en attendant, nous, citoyens de ce pays, nous n’avons même pas le droit de savoir pourquoi nous n’avons toujours pas de gouvernement», s’exclame celui qui est aussi député de Rabat.
Dans ce contexte de non gouvernement, les Usfpéistes ne sauraient envisager la présentation d’une motion de censure. Driss Lachgar est formel : une motion de censure est une action politique qui doit être présentée quand les conditions s’y prêtent. «Avons-nous un gouvernement pour pouvoir le censurer?», s’est-il demandé avec ironie.
Grâce à l’USFP, le statut de membre de l’Internationale socialiste vient d’être refusé à la RASD
Sur le front de la diplomatie partisane, l’Union socialiste des forces populaires a multiplié les actions sur le dossier du Sahara et de la solution politique défendue par les Nations unies et le Maroc. Il y a quelques jours, ce parti accueillait une délégation de la jeunesse socialiste mondiale. La délégation où figuraient des représentants du Polisario s’est rendue dans les provinces du Sud où elle a pu rencontrer société civile, élus, opérateurs mais aussi séparatistes de l’intérieur. « Le Maroc est apparu comme un pays qui respecte le droit à la différence. A la jeunesse de l’Internationale socialiste et à l’opinion publique internationale, nous avons montré que seule une minorité prônait l’indépendance. A Tindouf, où ces jeunes se sont ensuite rendus, ils n’ont pas eu droit à la même ouverture, à la même tolérance, à la même démocratie », précise Driss Lachgar.
Dans les cénacles de l’Internationale socialiste, les Usfpéistes se mobilisent pour que la mystification polisarienne cesse. Membre observateur de l’IS, la RASD a tenté ces derniers jours d’accéder au statut de membre à part entière de l’Internationale socialiste. Cela s’est passé à Londres, lors de la réunion de la commission d’éthique de l’IS. Le statut de membre sera refusé à la RASD grâce à l’intervention et l’action de l’Union socialiste des forces populaires.