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Driss Lachguar : L’USFP s’engage à s’opposer à toute loi sur le droit de la grève visant à compromettre les acquis sociaux
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Nous en sommes à l’entame de la dernière étape avant d’en finir avec le dossier du Sahara pour nous consacrer entièrement au grand projet de développement
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Driss Lachguar préside la réunion du Conseil national de la Chabiba
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Driss Lachguar préside la réunion du Conseil national de la Chabiba
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L’USFP exprime sa grande fierté de la teneur du Discours Royal prononcé à l’occasion du 49ème anniversaire de la glorieuse Marche Verte
A ce sujet, le représentant du Polisario à New York a pris la parole pour évoquer un certain nombre de mensonges tels que la prétendue colonisation ou l'exploitation des ressources ou encore les tribunaux militaires, etc.
Le représentant de l'USFP, Abdessalam Eddebarh, a saisi l’occasion pour rétablir la vérité tout en faisant référence aussi bien au dernier rapport du secrétaire général des Nations unies (nécéssité de procéder au recensement des populations séquestrées dans les camps de Tindouf, appel à l'Algérie pour faciliter la recherche d'une solution politique mutuellement acceptée); qu’à celui de la mission de l'IS dans la région. Laquelle a visité Rabat, Laâyoune et Tindouf en 2015 et établi un rapport qui évoque les conditions de création du Polisario et ses liens avec l'Algérie, la défection d'anciens responsables fondateurs de ce mouvement séparatiste, les rencontres avec les chefs de tribus, les conditions de vie paisible des citoyens à Laâyoune et la détresse des Sahraouis séquestrés à Tindouf.
Le représentant de l'USFP a également insisté sur la situation déplorable des droits de l'Homme dans les camps de Tindouf et les affrontements qui s’y déroulent entre les bandes de trafiquants en tout genre.
A ce titre, il a dénoncé le détournement de l'aide humanitaire par le Polisario attesté par des rapports de l'Union européenne, tout en réitérant l'engagement de l’USFP à œuvrer en faveur d'une solution pacifique et politique de ce conflit artificiel.
Le représentant du Polisario a alors manœuvré pour faire adopter un projet de résolution truffé d'un tissu de mensonges, mais la délégation du parti de la Rose a mené d’ardues négociations avec celle de l’Afrique du Sud (ANC) pour que ce projet soit retiré dans sa globalité.
Par ailleurs, l'USFP a été élu pour la deuxième fois consécutive en tant que membre du Comité d'éthique, organe qui statue sur les demandes d'adhésion des partis à l'Internationale socialiste où le parti de la Rose est également membre du Comité Afrique, du Comité Méditerranée et du Comité sur la migration.
En outre et en marge des travaux, la délégation de l’USFP composée de Abdessalam Eddebarh et Khaoula Lachguar a eu des échanges constructifs avec le président de l'IS George Papandreou et le secrétaire général Luis Ayala ainsi qu’avec les délégations de différents pays notamment africains, latino-américains et européens.
Il convient de rappeler que le Conseil de l'Internationale socialiste a tenu sa réunion au siège des Nations unies, à New York, les 11 et 12 juillet courant.
Les travaux en ont été ouverts par un discours du secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres.
La première séance de travail a eu pour thème "Le multilatéralisme et les défis de la paix". A ce titre, ce dernier s'est adressé aux membres du Conseil de l'IS en mettant l'accent sur le déficit de confiance qui existe de plus en plus entre les populations et les organes dirigeants des pays ou des institutions et entre les pays les uns les autres. L'une des raisons de ce déficit de confiance, selon Antonio Guterres, réside dans la globalisation qui a contribué à laisser beaucoup de gens à la traîne.
En effet, l'analyse des impacts de cette globalisation démontre qu'elle produit à la fois beaucoup d'inégalités et marginalise des catégories entières du tissu social. Tout cela induit un besoin de plus de solidarité et plus de coopération.
Concernant les défis de la paix, le secrétaire général de l'ONU a passé en revue les différents théâtres de conflits de par le monde en insistant sur le fait que les conflits commencent par être locaux avant de devenir régionaux puis internationaux.
La résolution des conflits doit donc être sous-tendue par les efforts diplomatiques dans lesquels l'ONU et les organisations régionales sont engagés en vue de leur trouver des solutions politiques pacifiques.
A l’issue de son allocution, Antonio Guterres a été interpellé par plusieurs intervenants sur différents sujets d'actualité liés notamment aux problèmes du climat et de la migration.
Pour sa part, la représentante de la Namibie s'est interrogée sur le sort réservé par l'ONU aux conflits et notamment à celui afférent au Sahara. Le secrétaire général des Nations unies lui a précisé qu'il vient de désigner un nouvel envoyé spécial et qu'il œuvre en vue de trouver une solution politique à cette affaire.