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Driss Lachguar : L’USFP s’engage à s’opposer à toute loi sur le droit de la grève visant à compromettre les acquis sociaux
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Nous en sommes à l’entame de la dernière étape avant d’en finir avec le dossier du Sahara pour nous consacrer entièrement au grand projet de développement
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Driss Lachguar préside la réunion du Conseil national de la Chabiba
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L’USFP exprime sa grande fierté de la teneur du Discours Royal prononcé à l’occasion du 49ème anniversaire de la glorieuse Marche Verte
Les agissements irréfléchis et condamnables du secrétaire général de l'ONU ne se sont pas limités à une dérive par rapport à la terminologie de l'ONU concernant ce conflit mais ils ont été d'une gravité telle que Ban Ki-moon s'est incliné devant le drapeau d'une entité fantoche et non reconnue par la communauté internationale, tout en faisant des déclarations hostiles au Maroc dans une zone où il est censé observer la neutralité, ce qui constitue un grave précédent dans les annales de l'organisation onusienne, et indigne de la position et des nobles missions que le secrétaire général de l’ONU se doit d’incarner.
Outre le fait que le secrétaire général de l’ONU a délibérément omis dans ses déclarations, lors de cette visite, la proposition marocaine relative à l’autonomie soutenue par le Conseil de sécurité, il a également osé porter atteinte à la souveraineté marocaine sur ses provinces du Sud en usant du vocable «occupation», oubliant que la présence marocaine n’a jamais été qualifiée par l’ONU et le processus onusien de « force d’occupation » aussi bien dans les rapports du secrétaire général de l’ONU que dans les décisions du Conseil de sécurité ou encore l’Assemblée générale. Il semble ignorer la véritable signification du terme « occupation » qui ne s'applique selon le règlement de La Haye et la quatrième Convention de Genève qu'à « une force qui occupe un Etat déjà existant lors d'un conflit international armé ». Personne n’ignore que le Maroc a récupéré son Sahara de l'occupation espagnole au moment où aucun autre Etat indépendant ne revendiquait les provinces du Sud occupées à l'exception du Royaume du Maroc.
L’USFP considère que les agissements et les déclarations du secrétaire général de l’ONU, marqués par la nervosité, constituent une violation flagrante de la Charte des Nations unies, ce qui est loin de favoriser un climat de paix ou la reprise des pourparlers concernant ce conflit artificiel, d'autant plus que la communauté internationale estime que la solution politique de ce conflit à travers le projet d'autonomie proposé par le Maroc est sérieuse et crédible.
Pour ce faire, l’USFP appelle le gouvernement à suspendre ses contacts avec le secrétaire général et son envoyé personnel en attendant que la situation soit clarifiée à propos de cette volte-face du secrétaire général dans la gestion des médiations entre les parties en conflit, déviant d’une façon flagrante des décisions du Conseil de sécurité et de la Charte de l’ONU.
Devant ce dérapage provocateur du secrétaire général de l’ONU, ce qui risquerait de compliquer davantage les efforts consentis pour parvenir à une solution politique consensuelle, l’USFP appelle à la tenue d'une séance parlementaire extraordinaire pour examiner la situation après la visite de Ban Ki-moon dans la région et exprimer la colère du peuple marocain contre cette dérive et son attachement constant à la souveraineté marocaine sur les provinces du Sud.