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Dans le cadre de cet accord, les deux parties ont adopté trois règlements portant sur la coopération policière et judiciaire dans les affaires criminelles, les contrôles aux frontières, ainsi que le retour des ressortissants de pays tiers en situation irrégulière.
S’exprimant à ce sujet, le ministre bulgare de l'Intérieur, Valentin Radev, dont le pays assure la présidence tournante du Conseil de l’UE, a relevé que l’Europe veut s’attaquer, à travers cet accord, "aux éventuelles lacunes du système actuel et apporter à celui‑ci plusieurs changements essentiels concernant les types de signalement introduits dans le système".
Il s’agit ainsi de contribuer à renforcer la lutte contre le terrorisme et les formes graves de criminalité, tout en garantissant un niveau élevé de sécurité dans l'UE, a-t-il dit. De son côté, le rapporteur du Parlement européen, Carlos Coelho, a relevé que "les améliorations adoptées par le Parlement et qui ont fait l’objet d’un accord avec le Conseil préparent le système pour l’avenir, renforcent la sécurité et garantissent la liberté de mouvement".
En vertu dudit accord, il sera possible de recourir aux images faciales à des fins d'identification, en particulier pour assurer la cohérence des procédures de contrôle aux frontières, ainsi que d'inclure les profils ADN pour faciliter l'identification des personnes disparues lorsqu'on ne dispose pas d'empreintes digitales, de photographies ou d'images faciales ou que celles-ci ne permettent pas une identification.
Par ailleurs, l’office européen de police "Europol" aura accès à toutes les catégories de données figurant dans le SIS et pourra échanger des informations supplémentaires avec les Etats membres.
En outre, les Etats membres doivent informer Europol de toute réponse positive lorsqu'une personne est recherchée dans le cadre d'une infraction terroriste. Le Centre européen de la lutte contre le terrorisme pourra ainsi vérifier s'il existe des informations contextuelles supplémentaires dans les bases de données d'Europol.
Le Système d'information Schengen est le système informatique le plus utilisé et le plus efficace dans l'espace de liberté, de justice et de sécurité de l'UE. En 2017, les Etats membres ont accédé au système plus de 5,1 milliards de fois, déclenchant plus de 240.000 réponses positives à des signalements étrangers (signalements émis par un autre pays).