-
Paniers-repas : Des mesures organisationnelles pour la protection de la sécurité des établissements pénitentiaires
-
Safi: Deux individus interpellés pour port d'arme blanche sans motif légitime et menace de commettre des crimes
-
Tikiouine: Des agents de police contraints d'utiliser leurs armes de service pour neutraliser un individu dangereux
-
La Fédération nationale du scoutisme marocain tient à Salé son 14ème congrès national
L'adoption de ce projet de loi "serait un grand choc et une immense déception pour les militants qui se sont dévoués depuis l'adoption par notre pays de la Convention onusienne il y a 25 ans et même avant, à protéger les droits de nos enfants pour l'éducation, la sécurité et l'égalité des garçons et filles pauvres et aisés pour leur avenir à tous", a indiqué l'avis et le plaidoyer de l'ONDE autour du projet de loi relatif aux conditions d'emploi et de travail domestiques.
Les parlementaires sont appelés à supprimer le mot "enfant" et les personnes âgées de moins de 18 ans du projet de loi 12-19, a exhorté l'ONDE dans un communiqué parvenu vendredi à la MAP dans lequel il reprend son plaidoyer sur cette question, exhortant les députés à ce que le projet de loi 19-12 stipule formellement "l'interdiction d'employer des personnes âgées de moins de 18 ans". L'ONDE a également demandé de "mettre en place une stratégie permettant aux enfants écartés du travail domestique d'accéder aux cycles de scolarisation et de formation", notant que le ministre de l’Education nationale et de la formation professionnelle, les départements concernés et des acteurs associatifs avaient déjà "exprimé leur disponibilité à prendre en charge les enfants écartés du travail domestique, et de leur offrir la possibilité de réintégrer les cycles scolaires et de formation professionnelle dans des conditions leur permettant de préserver leur dignité".
Dans le cadre de ses missions relatives au suivi de l'application de la Convention onusienne des droits de l'enfant et de la conformité des législations nationales avec les dispositions de ladite convention, l'ONDE explique avoir soumis une note au président de la Chambre des représentants et à la présidente de la Commission des secteurs sociaux ainsi qu'aux membres de la Commission qui émettront un vote sur le projet de loi 19-12 la semaine prochaine, et ce afin "de souligner les disparités et les contradictions entre les dispositions du projet de loi actuel d'un côté et les engagements du Royaume du Maroc dans les conventions et traités internationaux et la Constitution..., de l'autre".