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"Je peux confirmer que le bureau de l'envoyé spécial (des Nations unies pour le Yémen, Martin Griffiths) a envoyé les invitations au gouvernement du Yémen et à Ansarallah", a dit Alessandra Vellucci lors d'un point de presse au siège de l'ONU à Genève.
Ansarallah, qui signifie les Partisans de Dieu, est la branche politique des rebelles yéménites houthis qui luttent contre le gouvernement du président Abd Rabbo Mansour Hadi, reconnu par la communauté internationale et soutenu par une coalition dirigée par l'Arabie Saoudite.
La guerre a fait plus de 10.000 morts depuis l'intervention de cette coalition en mars 2015 et provoqué "la pire crise humanitaire" au monde, selon l'ONU.
Début août, l'envoyé spécial Martin Griffiths a affirmé devant le Conseil de sécurité de l'ONU qu'une "solution politique était possible" au Yémen et que les différentes parties seraient convoquées pour entamer des pourparlers de paix le 6 septembre à Genève.
Mme Vellucci a dit qu'elle n'avait aucune information sur une possible invitation à Genève de représentants de l'Iran, d'Arabie Saoudite ou des Emirats Arabes Unis.
Le gouvernement yéménite a peu d'espoir de voir ces consultations déboucher sur une solution et reproche aux rebelles de ne pas être prêts à faire des concessions.
En 2016 déjà, des pourparlers politiques sous l'égide de l'ONU avaient buté sur plusieurs points, notamment le retrait des rebelles houthis de plusieurs villes stratégiques et le partage du pouvoir avec le gouvernement.
Par ailleurs, la bombe qui a tué 51 personnes, dont 40 enfants, larguée sur un bus dans un raid aérien attribué à la coalition arabe dans le nord du Yémen, a été commercialisée par les Etats-Unis dans le cadre d'un accord entre le département d'Etat et Ryad, selon CNN.
Des images montrant des chiffres sur des éclats d'obus, filmées peu après cette attaque jeudi 9 août à Saada (fief des rebelles), indiquent qu'il s'agissait d'une bombe Mark 82 (Mk 82) à guidage laser de précision, conçue par l'entreprise de défense américaine Lockheed Martin, a précisé vendredi la chaîne, citant des experts en armement.
L'ancien président Barack Obama avait interdit la vente de bombes guidées à l'Arabie Saoudite après l'usage d'un type d'arme similaire dans un raid aérien qui avait fait 140 morts lors d'une cérémonie funéraire dans la capitale Sanaa, en octobre 2016.
Mais Donald Trump a levé cette interdiction après sa prise de fonction en 2017.
Cinquante-six enfants se trouvaient également parmi les 79 personnes blessées le 9 août dans la province de Saada, d'après le Comité international de la Croix-Rouge (CICR).
La coalition a été accusée d'avoir commis de nombreuses bavures contre des civils. Elle a admis sa responsabilité dans certains raids mais elle accuse régulièrement les rebelles houthis de se mêler aux civils ou de les utiliser comme boucliers humains.