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Selon les rédacteurs du rapport, la campagne de forage offshore pour l'étude géologique du sous-sol marin au niveau du tracé initial de la liaison fixe Afrique-Europe par un tunnel ferroviaire, s'est déroulée conformément au programme établi par la Société d'études du Détroit de Gibraltar (SNED-Maroc) et la Société d'études de la communication fixe à travers le Détroit de Gibraltar (SECEG-Espagne).
Les concepteurs du projet prévoient la construction d’un tunnel ferroviaire d'une quarantaine de kilomètres reliant Tarifa en Espagne à la région de Malabata près de Tanger, dont 28 km sous la mer à une profondeur de 300 m. A cet effet, ils envisagent trois phases, à savoir le creusement, en premier lieu, du tronçon sous-marin du tunnel de service comme galerie de reconnaissance avant la construction et la mise en service de la première galerie ferroviaire. La troisième phase, prévue à long terme, correspond à la construction de la seconde galerie ferroviaire en fonction de l’évolution du trafic du premier tunnel. Les deux galeries ferroviaires à voies uniques seront conçues dans une forme circulaire avec un diamètre de 7,5m. Centrée entre les deux galeries principales, la galerie du service de sécurité pressurisée est d'une circonférence de 4,8 m.
Cette dernière communique entre les deux galeries principales tous les 340 m. La capacité de trafic annuel du tunnel monotube est de 1,6 million de voitures, 500.000 poids lourds, 5 millions de passagers automobilistes et 11 millions de passagers ferroviaires. En phase finale, la capacité du tunnel serait de 50 millions de passagers et 6 millions de véhicules. Ce projet, dont le coût de mise en œuvre est estimé à plus de 5 milliards d'euros, sera opérationnel à partir de 2025.
Mais, cette fois sera-t-elle la bonne ? En effet, l'idée de construire un tunnel pour relier la rive espagnole au Maroc ne date pas d'hier. La décision de mener les premières études de faisabilité date de 1979 avant qu’une certaine léthargie ne s’empare de ce dossier. Il a fallu attendre 2003 pour que les choses s’accélèrent suite à la signature d’un nouvel accord entre le Maroc et l’Espagne pour étudier la possibilité de creusement d’un tunnel ferroviaire sous-marin connecté au réseau ferré des deux pays. Toutefois, rien de concret n’a vu le jour et depuis les présentations du projet se succèdent et se ressemblent devant l'Union européenne comme ce fut le cas en 2008 et 2010.