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Célébrée mardi dernier, cette journée a été l’occasion pour les Nations unies de sensibiliser sur l'importance d'une gestion durable des stocks de ce poisson pour la réalisation du Programme de développement durable à l'horizon 2030.
L’occasion également pour son conseiller juridique de rappeler que «les activités humaines telles que la surpêche et l'impact du changement climatique et de l'acidification des océans (…) ont un impact négatif sur la préservation et l'utilisation durable des stocks de thon». Et d’exhorter ainsi toutes les parties prenantes à faire de leur mieux pour la préservation à long terme et l'utilisation durable des ressources de thon.
Comme l’ont rappelé les Nations unies dans un communiqué, de nombreux pays sont fortement tributaires des ressources thonières pour la sécurité alimentaire et la nutrition, le développement économique, l'emploi, les recettes publiques, les moyens de subsistance, la culture et les loisirs.
Le contexte halieutique au Maroc ne s’éloignerait pas trop de la situation mondiale marquée par une tendance à la surexploitation de la majorité des stocks halieutiques, à en croire le ministère de l’Agriculture et de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts. Le Département d’Aziz Akhannouch assure, toutefois, qu’il présente encore la possibilité pour relever le défi d’une gestion durable des pêches.
Sur le site web du ministère, il est ainsi rappelé que « depuis la mise en œuvre de la stratégie halieutique, lancée à partir de 2010, les espèces qui constituent plus de 75% des débarquements sont gérées par des plans d’aménagement notamment les petits pélagiques, le poulpe, les crevettes, le thon rouge, l’espadon, les requins, les algues marines rouges et le corail ».
Parmi ces plans d’aménagement figure celui de la pêcherie du thon rouge qui vise l’exploitation durable, équitable et responsable de cette espèce, et s’inscrit dans le cadre des engagements du Maroc vis-à-vis des dispositions de la Commission internationale pour la conservation des thonidés de l’Atlantique (ICCAT).
Comme le souligne ce département, ce plan fixe la zone de pêche autorisée, les conditions d'exploitation du thon rouge, le quota est déterminé par l’ICCAT annuellement, la répartition du quota entre les segments actifs, la définition des segments d'activité, les périodes de pêche autorisées et la taille autorisée, entre autres.
Pour rappel, le Maroc est un passage obligé pour le thon rouge lors de sa migration de reproduction de l’Atlantique vers la Méditerranée (lieu de ponte), et lors de son retour de la Méditerranée vers l’Atlantique (migration trophique).
Il est à souligner que la pêche sportive et récréative du thon rouge au Maroc est interdite dans l’Atlantique et la Méditerranée toute l’année.
Les thons et les espèces apparentées sont très importants, tant du point de vue économique, que comme source d'alimentation, ont indiqué les Nations unies. «Cette catégorie comprend une quarantaine d'espèces présentes dans les océans Atlantique, Indien et Pacifique et en mer Méditerranée», ont-elles précisé.
A ce jour, 80 Etats pratiquent la pêche au thon, des milliers de thoniers sillonnent les océans et la capacité de pêche thonière continue de se développer dans les océans Indien et Pacifique, selon la même source.