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"J'appelle la FIFA à s'ouvrir, à être plus transparente", a déclaré Raquel Rolnik, qui s'est par ailleurs félicitée de ce que le Comité olympique international (CIO) se soit récemment engagé à prendre en compte le logement pour l'examen des candidatures de pays à l'organisation des Jeux de 2016.
La FIFA n'a jamais répondu à ses demandes de renseignement depuis 2005, a en revanche accusé Mme Rolnik, Rapporteur spécial des Nations unies sur le logement convenable.
Après de grands évènements sportifs, "la majorité de la nouvelle offre immobilière va rarement à ceux qui en ont le plus besoin", a-t-elle avancé.
Elle a néanmoins salué les effets bénéfiques des Jeux olympiques, dont les programmes de construction comprenaient parfois des logements sociaux, notamment à Athènes et Moscou.
Mais généralement, les villes donnent la priorité à "l'embellissement et non aux besoins des résidents", a critiqué l'experte onusienne.
Elle a rappelé l'expulsion de 20.000 personnes du bidonville de Joe Slovo au Cap, où des maisons locatives ont été construites pour la Coupe du monde de football de juin en Afrique du sud. "Tous les engagements en faveur de logements abordables ont été abandonnés et n'étaient plus une priorité" après le retard pris dans la construction de stades, a-t-elle affirmé. Des soucis de financement ont aussi amené les organisateurs des Jeux d'hiver à Vancouver, en février, à réduire leurs ambitions en matière de construction de logements, a-t-elle regretté.
Quelque 400 personnes ont été délogées dans le cadre de l'aménagement d'un parc olympique pour les Jeux de 2012 dans l'est de Londres, mais des centaines d'appartements pour athlètes devraient être transformés en logements abordables après l'évènement.
Rappelant que des expulsions et expropriations avaient eu lieu avant les Jeux de Barcelone et de Pékin, Mme Rolnik a aussi souligné que 35.000 familles seraient délogées à New Delhi avant les Jeux du Commonwealth en octobre.