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Ce cycle de formation s’inscrit dans le cadre du plan d’action 2017 de l’UIC Région Afrique présidée par le Maroc depuis 2010. Il bénéficiera à des hauts responsables venus d’Algérie, Burkina Faso, Congo, la Côte d’Ivoire, du Maroc, du Sénégal et de Tunisie, précise l’ONCF.
Cette formation a été choisie eu égard aux besoins exprimés par les réseaux ferrés africains et au déploiement des axes directeurs de l’étude relative à la revitalisation du rail en Afrique, portée par les ministres africains chargés des Transports, depuis la 3è conférence organisée en avril 2014 à Malabo en Guinée Equatoriale comme feuille de route, à moyen et long termes, de ce secteur vital, ajoute le communiqué parvenu à la MAP. “La plupart des réseaux africains subsahariens accusent encore un retard considérable en matière de réhabilitation de l’appareil de production. Selon l’étude précitée, ceci nécessite la modernisation de 81.000 km et la construction de 13.200 km de nouvelles lignes suivant les standards internationaux”, estime la même source.
Pour rendre ce cycle de formation plus pertinent, plus attractif et atteindre les objectifs escomptés, plusieurs techniciens pédagogiques expérimentés ont été sélectionnés pour animer cette édition. A cet effet, ladite formation comprendra des cours théoriques, des études de cas et des conférences autour de thématiques spécifiques co-animés par des experts UIC et ONCF, ainsi que l’organisation de visites de chantiers ciblés.
Par ailleurs, l’ONCF multiplie ses initiatives pour partager son expérience et son savoir-faire avec les réseaux africains, afin de donner une nouvelle impulsion et redynamiser davantage le partenariat Sud-Sud dans différents domaines
ferroviaires.
L’objectif est également de contribuer à asseoir le développement d’un système de transport ferroviaire africain fiable et viable, porteur de la mobilité durable et de l’inclusion économique du continent, s’inscrivant ainsi en droite ligne avec la politique tracée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI en matière de renforcement de la coopération Sud-Sud et d’amélioration du positionnement et de la compétitivité du continent africain dans la scène internationale, conclut le communiqué.