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Cette décision a été prise lors d’une réunion tenue récemment à Rabat par cette ONG et au cours de laquelle plusieurs sujets ont été débattus. Notamment les préparatifs du prochain Congrès, la situation des droits de l’Homme au Maroc et le projet des activités nationales 2017-2018 que le bureau exécutif a soumis aux membres du Conseil national pour approbation.
Concernant la situation des droits de l’Homme, le Conseil national de l’OMDH a réitéré son appel à ce que les détenus des évènements du Rif bénéficient d’un procès équitable et que les personnes qui ont exprimé pacifiquement leurs doléances concernant leurs droits sociaux, économiques et culturels, soient relâchées.
Selon un communiqué de presse, l’ONG a également dénoncé l’interdiction de plusieurs sit-in et attroupements pacifiques ainsi que la détention de nombre d’activistes des droits de l’Homme et de politiques qui ont appelé ou pris part à ces manifestations.
Dans ce sens, les membres du Conseil national ont exhorté le gouvernement à respecter les dispositions constitutionnelles notamment celles édictées par l’article 29 qui a trait aux libertés de réunion, de rassemblement et de manifestation pacifique.
En outre, ils ont appelé à la mise à niveau de la loi relative aux rassemblements et manifestations pacifiques afin de l’harmoniser avec les dispositions constitutionnelles et les engagements internationaux du Maroc.
L’autre sujet à avoir été soulevé par les membres du Conseil national de l’OMDH concerne les appels d’excommunication dont les auteurs n’ont pas été poursuivis ou jugés.
S’agissant du projet de loi n°15-76 relatif à la réorganisation du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH), l’OMDH s’est félicitée de l’action commune des organisations des droits de l’Homme destinée à peaufiner ce texte.
Elle a également mis l’accent non seulement sur la nécessité de renforcer l’indépendance du CNDH et d’appeler à la représentation des ONG en son sein, mais elle a aussi demandé à ce qu’il soit doté en moyens financiers et humains et en experts afin qu’il puisse exercer ses attributions de façon efficace.
L’OMDH a aussi exprimé son attachement à l’indépendance fonctionnelle et financière du Mécanisme national de prévention de la torture au sein du CNDH.