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L'organisation a salué l'adoption d'une loi relative aux travailleurs domestiques, qui détermine leurs missions et leur nombre d'heures de travail, a précisé l'OMDH dans une note, parvenue mercredi à la MAP, tout en soulignant la nécessité de fixer à 18 ans l’âge légal de leur emploi, compte tenu des dispositions de la déclaration des droits de l'enfant, qui stipulent que toute personne ne dépassant pas l'âge de 18 ans est un enfant.
L'OMDH a également rappelé les normes fondamentales du travail des enfants, prévues dans la convention de l'Organisation internationale du travail (OIT) n°182 (1999), relative à l'abolition du travail des enfants, et la convention n°138 (1973) sur l'âge minimum d'admission à l’emploi ratifiée par le Maroc.
L'Organisation a confirmé sa position vis-à-vis de l'abolition du travail des mineurs et la nécessité d'assurer l’éducation à tous et de lutter contre la déperdition scolaire et la précarité sociale, principales raisons de ce phénomène social de travail des mineurs et des cas de violences et d'actes dégradant de la dignité humaine.
La note a conclu que le travail domestique est l'une des plus dangereuses formes de travail, qui devrait être interdite aux mineurs (moins de 18 ans), citant à cet égard le nombre important d'heures de travail, l'utilisation de matières chimiques nocives et d'outils tranchants, l'effort physique ainsi que les conditions indignes d'hébergement outre l'exposition aux multiples formes de violence, verbale et physique et aux harcèlements sexuels.