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A Paris mardi et mercredi, Mohammad Javad Zarif s’est efforcé d’amadouer la France, considérée par Téhéran comme l’un des pays plus intransigeants face au programme nucléaire iranien, à la veille de la reprise des négociations avec le Groupe P5+1, qui rassemble les cinq membres permanents du Conseil de sécurité et l’Allemagne. «Si chacun fait de son mieux, nous pouvons trouver (un accord)», a dit le ministre à la sortie d’un petit déjeuner avec Catherine Ashton, porte-parole de la diplomatie de l’Union européenne (UE). «Nous nous attendons à des négociations sérieuses», a-t-il ajouté, au sujet de l’éventualité d’un accord. «C’est possible.»
La réunion sera la deuxième sur le programme nucléaire controversé de Téhéran depuis l’élection en juin de Hassan Rohani, considéré comme un modéré, à la présidence iranienne et sa prise de fonction en août.
Mohammad Javad Zarif a déjà estimé mardi que le cadre d’un accord sur le programme nucléaire de Téhéran, soupçonné par les Occidentaux d’abriter des recherches sur une arme atomique, pouvait être trouvé cette semaine. A la fin des précédentes négociations, en octobre, les négociateurs de l’Iran et du groupe P5+1 avaient évoqué une importante contribution de Téhéran dans un communiqué commun.
Par ailleurs, les Etats-Unis attendent un «premier pas» de l’Iran lors des négociations sur son programme nucléaire qui devaient reprendre jeudi à Genève entre la République islamique et les puissances du P5+1 (les cinq membres permanents du Conseil de sécurité plus l’Allemagne), a déclaré mercredi un haut responsable de l’administration Obama.
Ce «premier pas», a-t-il ajouté, stopperait les progrès du programme nucléaire iranien et engagerait un processus d’inversion pour certaines de ses composantes.
En échange, Washington serait prêt à proposer «un allègement très limité, temporaire et réversible des sanctions», a-t-il poursuivi sans plus de détails.
L’Iran et le P5+1 se retrouvent jeudi et vendredi à Genève pour un nouveau cycle de négociations, le deuxième depuis les ouvertures diplomatiques consécutives à l’arrivée au pouvoir du nouveau président iranien, Hassan Rohani.