L'Iran impute l'échec de Genève à des divisions occidentales

Téhéran cherche une reconnaissance du droit d’enrichir l’uranium


REUTERS
Mercredi 13 Novembre 2013

L'Iran impute l'échec de Genève à des divisions occidentales
Le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad  Zarif, a imputé mardi l'absence d'accord lors des discussions sur le programme nucléaire iranien à Genève à des divisions au sein du camp occidental.
Des diplomates occidentaux ont accusé la France d'avoir empêché la conclusion d'un accord en raison de son intransigeance lors des pourparlers qui ont eu lieu de jeudi à samedi à Genève.
Le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, a démenti lundi que la France ait été isolée à Genève. Il a été appuyé en cela par le secrétaire d'Etat américain, John Kerry, selon lequel le groupe P5+1 (les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'Onu et l'Allemagne) était "uni” samedi lorsqu'il a présenté une proposition à l'Iran mais que les "Iraniens n'ont pas été en mesure d'accepter cette chose-là".
Réagissant aux propos de John Kerry, Mohammad Javad  Zarif a déclaré que l'Iran n'était pas responsable de l'absence d'accord.
"M. le secrétaire, est-ce l'Iran qui a effacé plus de la moitié du projet américain jeudi soir? Et qui l'a publiquement critiqué vendredi matin?", a écrit le chef de la diplomatie iranienne sur Twitter.
"Aucune opération de communication ne pourra changer ce qui s'est passé avec le P5+1 à Genève entre 18h00 jeudi et 17h45 samedi. Mais cela peut saper davantage la confiance", a-t-il ajouté, en réclamant des négociations "sur un pied d'égalité".
D'après une source diplomatique et un responsable européen à Washington, le principal point de blocage a résidé dans la volonté de l'Iran d'obtenir une reconnaissance officielle d'un "droit" à l'enrichissement d'uranium, ce que les pays occidentaux ont refusé.
"Ce sont les Iraniens qui n'ont pas été capables d'accepter les termes" d'un accord, a dit cette source diplomatique.
Un haut diplomate occidental affirme que l'ensemble des grandes puissances, pas seulement la France, ont jugé qu'un accord n'était pas encore prêt.
"L'évaluation collective du groupe a été qu'il fallait encore un peu de temps. Ce n'était pas seulement l'évaluation des Français", a dit ce diplomate.


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