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"Le gouvernement irakien doit résister (aux pressions américaines, ndlr) et ne pas permettre que ces actes se reproduisent à l'avenir", a déclaré le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères Ramin Mehmanparast lors de son point de presse hebdomadaire.
"Dans les deux cas où nos avions ont été inspectés par l'Irak, les autorités irakiennes ont bien constaté que ces accusations (NDLR: d'envois d'armes iraniennes en Syrie) étaient fausses", a-t-il ajouté.
Pour la deuxième fois en un mois, Bagdad a ordonné dimanche à un avion cargo iranien à destination de la Syrie de se poser et l'a fouillé pour s'assurer qu'il ne transportait pas d'armes, avant de l'autoriser à reprendre sa route.
Une première opération de ce genre, le 2 octobre, n'avait pas non plus révélé de cargaison d'armes.
Les Etats-Unis ont plusieurs fois demandé à l'Irak de contrôler la cargaison des avions cargos traversant son espace aérien en provenance d'Iran et à destination de Syrie, suspectant qu'ils puissent transporter des équipements militaires pour le régime de Damas.
Washington accuse l'Iran de fournir des armes au régime syrien, son principal allié dans la région auquel il a apporté un soutien indéfectible depuis le début du conflit en Syrie.
Sans aller aussi loin que Téhéran, Bagdad s'est démarqué des pays occidentaux, de la Turquie et de la plupart des pays arabes qui réclament le départ du président syrien Bachar Al-Assad et soutiennent l'opposition.
L'Iran accuse de son côté certains pays occidentaux et arabes de soutenir les rebelles syriens et de leur fournir des armes.
M. Mehmanparast a affirmé mardi que "les accusations des pays occidentaux contre l'Iran visent à faire oublier que l'instabilité en Syrie est due au soutien et à la fourniture d'armes aux groupes terroristes par ces pays".