-
Dans la Corne de l'Afrique, une dangereuse escalade entre Ethiopie et Somalie
-
Pékin "en alerte" après la traversée du détroit de Taïwan par un navire japonais
-
Les frappes israéliennes au Liban se poursuivent: Tel-Aviv rejette un appel international au cessez-le-feu
-
Nouvelles frappes israéliennes sur le Liban au lendemain d'une journée meurtrière
-
La France a "un des pires déficits de (son) histoire"
L’attaque la plus meurtrière a eu lieu à Al-Garma, près de l’ancien bastion insurgé de Falloujah, où quatre policiers ont été tués et trois autres blessés par des tirs à un barrage, selon l’officier de police Anas Mahmoud et le docteur Omar Dalli de l’Hôpital général de Falloujah.
Une bombe a ensuite explosé sur la route, faisant trois blessés parmi les secouristes et les civils accourus sur les lieux. Dans la ville multi-ethnique de Kirkouk (nord), quatre voitures piégées ont explosé entre 08H15 (05H15 GMT) et 09H30 (06H30 GMT), tuant une personne et en blessant 20 autres, selon un responsable de la police et le docteur Karim Wali du principal hôpital de la ville.
De nombreux membres des forces de sécurité figurent parmi les blessés, ont ajouté les deux sources.
A Dibis, proche de Kirkouk, deux bombes placées près du domicile d’un capitaine de police ont tué son frère et blessé quatre autres personnes, dont le capitaine, ont rapporté la police et un médecin.
Trois bombes placées sur le bord de la route ont explosé à Touz Khormatou, au nord de Bagdad, à proximité de la maison d’un chef de district, tuant sa femme et le blessant ainsi que ses trois enfants, selon la police et un médecin.
A Bagdad, une voiture piégée a fait un mort et au moins neuf blessés dans le quartier de Husseiniyah (nord), tandis qu’une autre voiture piégée a blessé sept personnes à Taji, selon des sources médicales et de la Sécurité. Mercredi, 13 personnes avaient péri dans des attentats en Irak. Ces nouvelles violences portent à au moins 153 le nombre des personnes tuées en août en Irak, dont 67 membres des forces de sécurité, selon un décompte de l’AFP reposant sur des bilans de sources médicales et de sécurité. Si les violences ont considérablement diminué par rapport aux sanglantes années 2006-2007, elles restent encore très fréquentes en Irak. En juillet, 325 personnes ont été tuées dans le pays, d’après les autorités, soit le mois le plus sanglant depuis août 2010.