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L’Institut Amadeus planche sur le nouveau modèle de développement

Plaidoyer pour la capitalisation des acquis et avancées réalisés

Vendredi 12 Avril 2019

L’Institut Amadeus planche sur le nouveau modèle de développement
Le président fondateur de l’Institut Amadeus, Brahim Fassi Fihri a plaidé, mercredi à Rabat, en faveur de l’adaptation du modèle de développement au contexte et aux défis actuels et de la capitalisation de ses acquis et avancées, plutôt que de le réinventer.
"Depuis 1999, le Maroc a connu des progrès majeurs dans plusieurs domaines. Grâce aux réformes, à la politique des grands chantiers et à la dynamique d'investissements, le Royaume s’est hissé au rang des pays les plus performants en Afrique et dans la région MENA. Il ne s’agit, donc, pas de réinventer le « Modèle Maroc », mais plutôt de capitaliser sur ses avancées et d’adapter son modèle de développement au contexte et aux défis actuels", a souligné Brahim Fassi Fihri, à l’ouverture d’une conférence sur "Le développement socioéconomique du Maroc : soubassements d’un nouveau modèle inclusif et disruptif", organisée par l’Institut Amadeus.  
"Autrement dit, il devient nécessaire de le faire évoluer en fonction de facteurs exogènes, donc des contraintes internationales actuelles, et de facteurs endogènes, donc des réalités internes, qui impactent notre pays", a-t-il  expliqué, insistant que "ce n'est donc ni une réinvention totale du modèle de développement, ni une construction nouvelle à partir de zéro, qui sont attendues aujourd’hui, mais plutôt son adaptation et son renforcement par le recours (...) à l’innovation, à l’audace et au dépassement des approches conventionnelles".
"Cette évolution de notre modèle de développement se doit d'être multidimensionnelle. En effet, appréhender le modèle de développement du simple point de vue de la croissance économique (...) serait une erreur et une perte de temps", a-t-il noté, ajoutant que le modèle de développement doit pouvoir répondre, de manière concrète et pérenne, aux inégalités sociales et territoriales, conformément aux orientations Royales à ce sujet.  "La réadaptation du modèle de développement ne correspond pas à un changement total de paradigme, mais il s’agit plutôt d’une réflexion approfondie et d’un cheminement bâtis autour de la capitalisation sur les différents acquis de notre pays, de l’identification des points de blocages et de la capacité à être inventif en proposant des pistes de solutions concrètes, crédibles, réalistes et opératoires", a-t-il insisté. 
De son côté, le ministre de la Santé, Anass Doukkali a fait observer que le modèle marocain de développement est appelé à être innovant et à joindre inclusivité et lutte contre les disparités, rappelant que ce modèle puise ses fondements dans les différents discours et initiatives de SM le Roi Mohammed VI.
Le Maroc a, constamment, engagé des réflexions pour renouveler et actualiser son approche du développement, ce qui a contribué grandement à la promotion de l’égalité et de l’équité territoriale et humaine par le biais de l’inclusion du citoyen dans la mise en œuvre de ces projets ambitieux, a-t-il rappelé.
Organisée dans le cadre d’un cycle de conférences placé sous le thème "Penser le nouveau modèle de développement du Maroc : la nécessité d’une approche intégrée et participative", cette conférence intervient à l’occasion du lancement des nouvelles activités de l’Institut Amadeus, qui ambitionne de se positionner comme acteur proactif dans l’accompagnement des réformes structurelles du Maroc.
Elle a été marquée par la participation d’experts marocains de différents secteurs, ainsi que des représentants d’agences de l’ONU basées au Maroc, pour discuter d’un modèle de développement à proposer. 
La thématique principale de cette conférence a été approchée à travers deux panels intitulés "Nouveau modèle de croissance économique : quels éléments de continuité et quels éléments de rupture avec l’ancien modèle ?" et "Équité, inclusion et bien-être : Vers un nouveau pacte social".
Les panélistes ont abordé, notamment, les différentes politiques sectorielles et mécanismes à mettre en œuvre pour favoriser la croissance de l’économie marocaine. Ils ont également mis en avant les réformes sociales entamées après le lancement de l’INDH, ayant permis au Royaume de faire de grandes avancées en la matière.

Libé

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