-
2024, une année charnière pour la sphère financière au Maroc
-
CCSRS : Le secteur bancaire demeure résilient
-
Port d’Essaouira : Hausse de 29% des débarquements de pêche à fin novembre
-
15% des entreprises sont dirigées par des femmes
-
Marché obligataire : L'offre du Trésor à des plus bas depuis le début de l'année
La même source explique que l'Indice FAO des prix alimentaires est un indice pondéré qui mesure la variation mensuelle de cinq catégories principales de denrées alimentaires sur les marchés internationaux: céréales, viande, produits laitiers, huiles végétales et sucre, soulignant qu’en août, l'indice des prix céréaliers était d'environ 154,9 points, en recul de 7 % par rapport à juillet et de 15,1 % par rapport à l'an dernier, – sous l'effet de la chute des cours du blé et du maïs qui a annulé deux mois successifs de hausses modestes. Dans ce sillage, l’on indique que les améliorations continues des perspectives de la production pour 2015/16 n'ont pas réussi à compenser l'affaissement des prix des céréales.
Aussi, l'indice des prix des huiles végétales avoisinait les 134,9 points en août, en baisse de 8,6 % par rapport à juillet, et le plus faible niveau depuis mars 2009, précise-t-on avant de noter que le fléchissement traduit essentiellement les faibles niveaux des cours internationaux de l'huile de palme depuis 6,5 ans, dus au ralentissement de la demande d'importations, notamment en Inde et en Chine, face aux anticipations d'une hausse de la production.
De même, l’on annonce de même source qu’un recul sensible des cours du lait en poudre, du fromage et du beurre a fait chuter l'indice des produits laitiers de 9,1 % en août s’établissant à 135,5 points compte tenu du ralentissement de la demande d'importations de Chine, du Proche-Orient et d'Afrique du Nord.
Par ailleurs, l’on a relevé que la forte baisse de l'indice des prix du sucre – qui s'est situé aux alentours de 163,2 points (soit 10 % de moins qu'en juillet) – s'explique principalement par la dévaluation continue du réal brésilien par rapport au dollar EU et la confirmation de l'attente que l'Inde, deuxième producteur mondial de sucre, deviendra un exportateur net pour la campagne en cours 2015/16. Et ce n’est pas tout. Le document de la FAO signale que contrairement à la tendance générale à la baisse, les prix de la viande sont demeurés quasiment inchangés en août notant que les cours mondiaux étaient néanmoins inférieurs de 18 % au pic historique atteint en août 2014.
Pendant ce temps, ajoute-t-on, les dernières prévisions de la production céréalière mondiale de 2015 s'établissent à 2540 millions de tonnes, soit 13,8 millions de tonnes de plus qu'en juillet, compte tenu des perspectives plus favorables pour les céréales secondaires, le blé et le riz. Cependant, la FAO précise qu’elles seraient toujours inférieures de 21 millions de tonnes (0,8 %) au record de 2014.
De même, un nouveau Bulletin FAO sur l'offre et la demande de céréales paru récemment relève également les prévisions de la production mondiale de céréales secondaires de 7,5 millions de tonnes, soit 1311 millions de tonnes, qui demeurent néanmoins inférieures au record de 2014 de 19,9 millions de tonnes (soit 1,5 %). La hausse des estimations est principalement due aux meilleures conditions de croissance que prévu en Argentine (maïs), au Brésil (maïs) et aux Etats-Unis (maïs et sorgho), qui ont largement compensé une chute de la production de maïs dans l'UE où a régné un temps sec et chaud qui a freiné les prévisions de rendements. Quant aux perspectives de la production rizicole mondiale (riz usiné), l’on fait savoir qu’elles ont également progressé depuis juillet 2015, ne fût-ce que d'1,3 million de tonnes, poursuivant qu’il s’agit essentiellement du fait de l'Inde où les semis avancent au même rythme que la campagne précédente malgré le phénomène El Niño en cours.
«Sur la base des prévisions actuelles de 501 millions de tonnes, la production mondiale de riz serait supérieure de 3,6 millions de tonnes (0,7 %) à celle de 2014», note la FAO relevant ses estimations de stocks céréaliers mondiaux d'ici la clôture des campagnes 2016 de près de 12 millions de tonnes depuis juillet dernier, soit 643 millions de tonnes, compte tenu des perspectives plus optimistes de récolte.