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Marketing (15 étudiants) ou Finance CCA (54 étudiants), les deux promotions ont l’avantage de cumuler la double caquette : ISG-Clermont Ferrand, deux établissements auréolés d’une notoriété à la hauteur des défis du marché. Ils sont une centaine à recevoir le précieux sésame, gage pour les uns, déjà impliqués dans la vie active, d’un avancement professionnel, et pour les autres, candidats à l’expertise ou au doctorat, d’un sérieux atout. La satisfaction affichée par l’ensemble des lauréats et de leurs parents atteste de la réussite de cette coopération universitaire ISG Casa-Clermont Fernand (représentée par Mr F.Roux). Une coopération qui entame sa seizième année, c’est dire si les violons des responsables des deux unités d’enseignement sont parfaitement accordés.
Rappelons que l’ISG est trentenaire, une longévité synonyme d’expérience, une denrée ô combien précieuse dans le secteur de la formation. S’y ajoutent un corps enseignant stable (rare dans les établissements d’enseignement privé) et la fidélité de fratries qui se succèdent comme étudiants, deux critères qui attestent de la crédibilité de l’établissement. Autant dire les conditions d’un ISO local ô combien difficile à réunir. A l’ISG, c’est l’étudiant qui est prescripteur, un bouche à oreille qui vaut toutes les publicités et permet de se maintenir dans un secteur où d’autres passent par des hauts et des bas. Trente ans de développement lent mais sûr, et qui augurent d’un avenir prometteur.
La direction a fait très tôt le choix d’une unité à taille humaine privilégiant une gestion de proximité et un suivi personnalisé. Un tronc commun permet aux nouveaux bacheliers de s’initier aux matières économiques avant d’opter pour des spécialités en accord avec les réalités environnementales. Plus qu’une initiation, c’est une mue que vit l’étudiant nouvellement débarqué et que chaperonnent studieusement direction et professeurs. La coopération avec les universités étrangères d’Orléans, Clermont ou Metz aligne l’enseignement dispensé localement sur les standards internationaux. En l’occurrence les diplômes délivrés sont estampillés diplôme d’Etat français. Une marque de confiance et une précieuse reconnaissance de facto du sérieux de l’ISG. Un bel hommage aussi quand on connaît l’exigence outre-Méditerranée ! Ce défi relevé, l’ISG le doit à son directeur, l’infatigable Mr D.Skalli, pionnier de l’enseignement privé supérieur, secondé brillamment, il est vrai, par sa famille, une vaillante administration (Mmes Berrada et Rahaoui) et un corps enseignant dévoué. Cet hommage serait injuste si on omet de citer ces fourmis besogneuses (Omar et Abdelilah) assurant sans répit toute une logistique permettant un enseignement de qualité. A l’heure où la formation au Maroc est décriée, l’enthousiasme des Masters de l’ISG réconcilie avec notre pays.
Tente ans, c’est, dit-on, l’âge pour un individu de se caser ; c’est pour un établissement d’enseignement supérieur le début d’un envol de croisière vers les hauteurs mouvementées de la connaissance. Bon vent à l’ISG et bonne chance aux nouveaux lauréats.