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Les défis actuels imposent l'adoption d'un "universalisme global" respectueux de la diversité culturelle
L'Institut Royal de la culture amazighe (IRCAM) a célébré jeudi la Journée mondiale de la diversité culturelle pour le dialogue et le développement en organisant une rencontre interactive avec les musiciens Sanaâ Jedoubi, Ali Faiq et Nasreddine Ouaâzizi tout en présentant leurs parcours respectifs et leurs contributions artistiques.
Organisée par le Centre des études anthropologiques et sociologiques relevant de l'IRCAM, la célébration de cette journée (21 mai) vise à promouvoir la culture de la diversité ainsi que les valeurs de dialogue et du développement dans la société.
Dans son intervention, le recteur de l'IRCAM, Ahmed Boukous, a noté que cette célébration s'inscrit dans le cadre des manifestations organisées par l'UNESCO depuis l'instauration de cette journée en 2001 et qui est célébrée au niveau national conformément aux dispositions de la Constitution qui consacre le principe de la diversité culturelle, notamment dans son article 5, outre la loi organique no 26-16 définissant les étapes de la mise en œuvre du caractère officiel de l'amazigh.
L'occasion pour lui de mettre en avant les avancées réalisées par le Maroc dans le domaine législatif et sur le plan de l'effectivité des droits linguistiques et culturels, notant que l'IRCAM est fier de ses réalisations, surtout sur le plan du soutien des acteurs connus et reconnus pour leur contribution agissante à la consécration de la diversité culturelle.
De même, le directeur du Centre des études anthropologiques et sociologiques basé à l'IRCAM, Aboulkacem El Khatir, a déclaré à la MAP que cette rencontre interactive s'inscrit dans le cadre des activités programmées chaque année par l'IRCAM qui a opéré cette année une ouverture inédite après avoir consacré les précédentes années à la réflexion autour des thèmes de la diversité culturelle et des industries de la création.
Tout en indiquant que la célébration de cette journée a été tout particulièrement dominée par la danse collective, la chanson classique et moderne ainsi que la diversité des artistes et leur appartenance à différentes générations, il a affirmé que l'IRCAM cherche à promouvoir la diversité culturelle dans le Royaume et aussi les différents genres de la création amazighe, notamment dans les domaines de la littérature, le théâtre et le cinéma, étant donné que l'amazigh est une composante essentielle de la culture marocaine.
Bouillon de culture
La poétesse Fatema Chahid a animé, jeudi soir à l’Ecole des Beaux Arts de Casablanca (EBAC), une soirée poétique émaillée par d'élégantes lectures de poèmes extraits de ses recueils.
Lors de cette soirée, hommage à la femme poétesse initié à l'occasion du 1er Festival international des poétesses arabes, Fatema Chahid, maniant le vers et le verbe, a gratifié l'assistance de ses poèmes extraits de ses recueils: Imago, Songes de hautes terres, De cendres et de braises, Min Ramad Wa Jamar et La Aita de Menna.
En marge de la programmation théâtrale de la 16ème édition du Festival international "Théâtre et Culture", la Fondation des arts vivants déploie son nouveau rendez-vous, à savoir le Festival des poétesses arabes.
"En procédant à cette diversification des disciplines, c'est bien plus qu’une variété de "spectacles" que la Fondation des arts vivants propose : elle confirme la volonté inébranlable des organisateurs à élargir son spectre d’action", selon les organisateurs.
Cette première édition est marquée par la participation de la journaliste palestinienne, Rola Sarhan, la Syrienne Maram Al-Masry et l'écrivaine, oratrice et journaliste libanaise, Joumana Haddad.
Les poétesses marocaines sont également au rendez-vous, avec la critique Aicha Ammor qui a assuré l'ouverture, la romancière Widad Benmoussa, rédactrice du supplément culturel d'un grand quotidien, et collaboratrice avec l'Encyclopédie du Maroc, sans oublier la grande poétesse Fatéma Chahid, qui a contribué à la création de la Fondation des arts vivants.