-
Les Etats-Unis accusent les géants des réseaux sociaux de "surveillance de masse"
-
Pêcher "moins et mieux": L'appel de scientifiques pour une pêche vraiment durable
-
Une collection de pièces de monnaie rapporte 14,8 millions d'euros aux enchères
-
En Tunisie, des femmes pêcheuses combattent les inégalités et le changement climatique
-
Le Danemark a un champion de pâté en croûte
Les rovers européen ExoMars et américain Max-C devaient arriver simultanément sur la planète rouge en 2018. L'un d'eux devait forer le sol et l'autre collecter des échantillons de roches pour les ramener sur Terre.
Cependant, pour des raisons financières, la Nasa, l'Agence spatiale américaine, et l'Esa, l'Agence spatiale européenne, envisagent maintenant de mettre au point un seul véhicule, capable d'effectuer ces deux types d'opérations.
Le nouveau rover pourrait être plus grand que les deux rovers initialement prévus. L'engin serait construit en Europe mais il utiliserait des instruments aussi bien européens qu'américains. De leur côté, les Américains mettraient au point la fusée qui embarquerait le rover. Il faut savoir que l'Europe avait déjà présenté une ébauche du robot ExoMars et était prête à passer à la phase de montage alors que les Américains n'avaient pas beaucoup avancé dans la conception de leur Max-C. En dépit de cette réorganisation, la mission de 2018 resterait sensiblement la même.
Les Américains comme les Européens doivent réduire le coût de leurs missions d'exploration du système solaire. Un communiqué émis par des scientifiques américains d'un groupe influent indique que le coût du projet était trop important et aurait pu affecter les autres projets spatiaux.
Samedi dernier, au cours d'une réunion centrée sur le programme d'exploration martienne, les Etats membres de l'Esa ont pu, pour la première fois, discuter du projet de conception d'un rover unique. Les deux nations les plus engagées sont l'Italie et le Royaume-Uni. Les deux pays envisagent en effet d'investir dans le projet et de prendre en charge le développement même du véhicule. David Parker, le directeur de l'agence spatiale anglaise a indiqué à la BBC qu'il "attendait un engagement important de la part du Royaume-Uni pour le développement de ce rover".