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Le CSEFRS publie son rapport annuel au titre de l'année 2023
Le roi d'Espagne Felipe VI, le chef du gouvernement Mariano Rajoy et le président indépendantiste de la Catalogne Carles Puigdemont sont venus assister à la cérémonie dans la basilique emblématique de Barcelone où l'assistance prenait des photos avec des téléphones portables.
Bien que le ministre espagnol de l'Intérieur Juan Ignacio Zoido ait annoncé que la cellule était "démantelée", la police recherche toujours Younès Abouyaaqoub. Ce Marocain de 22 ans pourrait avoir conduit la camionnette qui a fauché des dizaines de passants jeudi à Barcelone, faisait 13 morts et plus de cent blessés.
L'organisation jihadiste Etat islamiste a revendiqué l'attentat de même que celui qui a suivi quelques heures plus tard quand une voiture a foncé dans la foule à Cambrils, à 120 km au sud de Barcelone, faisant un mort. Ses cinq occupants ont été abattus par la police.
Les policiers ont effectué samedi des contrôles routiers dans toute la Catalogne prévenant les automobilistes qu'il pourrait y avoir des bouchons, mais n'ont pas communiqué sur les résultats de l'opération.
Pour les enquêteurs, Abdelbaki As Satty, un imam de la petite ville de Ripoll, au pied des Pyrénées dans le nord de la Catalogne, apparaît désormais comme celui qui aurait radicalisé la douzaine de jeunes tenus pour les auteurs des deux attentats.
La police a perquisitionné son domicile à Ripoll samedi matin, a indiqué à l'AFP son colocataire qui ne donne que son prénom, Noureddine.
D'après les médias espagnols qui citent des sources policières, ils voulaient prélever ses traces d'ADN et les comparer à celles des restes retrouvés dans une maison explosée à Alcanar et qui pourraient être ceux de trois hommes et non deux comme indiqué jusqu'à présent.
Les enquêteurs pensent que les conjurés préparaient un attentat d'envergure mais que l'explosion accidentelle de leur arsenal les a conduits à se lancer dans des opérations plus rudimentaires.
Toujours d'après les médias, Abdelbaki As Satty avait déjà fait de la prison pour des délits mineurs.
Selon El Pais et El Mundo, citant des sources de la lutte antiterroriste, il aurait rencontré en prison, dont il est sorti en janvier 2012, des prisonniers liés aux attentats de mars 2004 qui avaient causé la mort de 191 personnes dans des trains de banlieue à Madrid.
Le gouvernement a décidé samedi de maintenir le niveau d'alerte terroriste à 4, évitant son niveau maximum 5, synonyme de risque d'attentat imminent, mais renforçant encore les mesures de sécurité alors que la saison touristique bat son plein.
Le consulat du Maroc vandalisé
Le consulat du Maroc à Tarragone, dans le Nord-Est de l’Espagne, ainsi qu’une mosquée de la localité de Montblanc, au nord de Tarragone, ont été visés, dans la nuit de jeudi à vendredi, par des actes de vandalisme.
La façade du consulat du Maroc à Tarragone a été entachée avec de la peinture rouge et sur la façade de la mosquée de Montblanc, des écritures à caractère raciste, menaçant de mort les membres de la communauté marocaine ont été découvertes.
Des Marocains blessés
Trois ressortissants marocains blessés dans l’attentat de Barcelone sont une femme dénommée Rquia Ouhou âgée de 43 ans et résidente en Espagne, et un homme dénommé Omar El Hamzaoui et son fils de six ans, Aboubakr, vivant à Montpellier et qui étaient en vacances à Barcelone.