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Sous la pluie de Villarreal, l'équipe de Julen Lopetegui a ouvert le score sur une volée limpide du jeune latéral Alvaro Odriozola (28e). Mais elle n'a pas su se mettre à l'abri et la Suisse a égalisé par Ricardo Rodriguez après une grosse bourde du gardien David de Gea (62e).
C'est une piqûre de rappel utile pour les Espagnols, guettés par l'euphorie après leur démonstration offensive contre l'Argentine (6-1) en mars. Car dimanche soir, la "Roja" a cette fois affronté un bloc solide et discipliné qui devrait donner du fil à retordre au Brésil le 17 juin dans le groupe E.
L'Espagne, de son côté, débutera le 15 juin dans le groupe B face au Portugal de Cristiano Ronaldo, champion d'Europe en titre, et quelques incertitudes persistent concernant le onze de départ de Lopetegui. Des doutes à lever lors du deuxième et dernier match de préparation des Espagnols, samedi prochain contre la Tunisie à Krasnodar (Russie).
Dimanche, il manquait Isco, ménagé au même titre que le capitaine Sergio Ramos après leur finale de Ligue des champions remportée avec le Real Madrid, ainsi que Dani Carvajal (cuisse) et Sergio Busquets (gastroentérite). Devant, le sélectionneur Julen Lopetegui a associé deux avant-centres, Diego Costa et Iago Aspas, le second décalé dans le couloir droit.
Si Costa, toujours hargneux dans les duels, a créé de belles choses, comme cette remise de la tête pour la frappe trop croisée de David Silva (21e), Aspas a été discret alors qu'il fait partie des candidats au poste d'avant-centre de l'Espagne, sans titulaire fixe depuis 2012...
Sur son aile droite, on a davantage vu Odriozola: le latéral (22 ans), surprise de la liste des 23 Espagnols, a encore bluffé son monde pour sa troisième sélection. Il s'est retrouvé à l'entrée de la surface à la réception d'un centre en cloche de David Silva et sa volée a fait mouche (28e).
Suffisant pour donner l'avantage à l'Espagne, même si Andrés Iniesta aurait mérité d'enfoncer le clou.
Pour le tout dernier match professionnel de sa carrière sur le sol espagnol avant de rejoindre le Vissel Kobe, au Japon, "Don Andrés" (34 ans) a régalé le public: il a alerté deux fois le gardien suisse Yann Sommer (41e, 45e), avant que sa reprise du gauche sur une remise de Costa ne rase le montant droit (52e). Et après un coup reçu au niveau d'un genou, il est sorti sous les vivats à la 55e minute, apparemment par précaution.
Mais puisque l'Espagne n'a pas su creuser l'écart, comme sur cette reprise de Jordi Alba à côté après ciseau raté de Costa (59e), la Suisse a profité d'un inhabituel cadeau de De Gea pour égaliser grâce à Ricardo Rodriguez, dont le père est espagnol (62e).
Et dans une fin de match hachée par les changements, l'Espagne a poussé en vain et la frappe enroulée de Nacho n'a trouvé que l'extérieur du poteau (90e+1). Un avertissement sans frais pour la Roja, toujours invaincue en 19 matches sous la direction de Lopetegui...