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L’Egypte vire vers davantage de violencesUn groupe jihadiste menace le maréchal Al-SissiVendredi 31 Janvier 2014
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Un groupe jihadiste qui a revendiqué plusieurs attaques meurtrières en Egypte a menacé de s'en prendre à l'homme fort du pays, le chef de l'armée Abdel Fattah al-Sissi, dont l'annonce de la candidature à la présidentielle est attendue. Après la destitution du président islamiste Mohamed Morsi le 3 juillet 2013 par l'armée, et la sanglante répression contre ses partisans qui s'en est suivie, les attentats visant les forces de sécurité se sont multipliés. Un groupe jihadiste s'inspirant d'Al-Qaïda, Ansar Beït al-Maqdess, a revendiqué l'assassinat mardi d'un général de police, Mohamed Saïd, tué au Caire par des hommes armés qui ont pris la fuite à moto. La victime dirigeait le bureau technique du ministère de l'Intérieur, rattaché à la personne du ministre, Mohamed Ibrahim. Basé dans la péninsule du Sinaï, le groupe a menacé de s'attaquer au maréchal Sissi, à qui l'armée a demandé de postuler à la magistrature suprême, et au ministre de l'Intérieur. "La vengeance va venir", a-t-il prévenu dans un communiqué publié sur des sites jihadistes. Les médias, qui soutiennent dans leur vaste majorité l'armée, ont condamné l'assassinat du général de police. "Le terrorisme a assassiné le général", dénonçait Al-Gomhouriya, "les balles de la traîtrise ont tué le général", écrivait Al-Akhbar. Si les attaques les plus sanglantes contre les forces de l'ordre ont été revendiquées par Ansar Beït al-Maqdess, le gouvernement intérimaire installé par l'armée accuse les Frères musulmans, dont est issu M. Morsi et qui ont été décrétés "organisation terroriste". Mardi, M. Morsi, détenu depuis sa destitution, a comparu au Caire pour son évasion de prison lors de la révolte contre Hosni Moubarak en 2011, avec, selon l'accusation, la complicité de membres du Hamas palestinien, du Hezbollah libanais et de mouvements jihadistes. M. Morsi encourt la peine de mort, comme dans deux autres des procès intentés contre lui. Dans ce contexte de tensions persistantes, le pays attend la décision du maréchal Sissi, 59 ans, auquel l'armée a demandé lundi de se présenter à la présidentielle prévue dans les trois mois. C'est le maréchal Sissi, également vice-Premier ministre et ministre de la Défense, qui, le 3 juillet, avait annoncé la destitution de M. Morsi -seul président non issu de l'armée- pour répondre, selon lui, à l'appel de millions d'Egyptiens réclamant son départ. Le nouveau pouvoir s'est ensuite lancé dans une implacable répression contre les pro-Morsi. Selon Amnesty International, quelque 1.400 personnes ont été tuées dans des manifestations, des islamistes pour l'immense majorité. Et les leaders des Frères musulmans sont derrière les barreaux. Jeudi, le gouvernement intérimaire a reçu l'appui de l'ancien Premier ministre britannique Tony Blair, émissaire du Quartette pour le Proche-Orient. Qualifiant cette décision de "revers majeur pour la liberté de la presse", Amnesty a souligné qu'"à l'approche des élections, une presse libre est essentielle", les journalistes ne pouvant "pas travailler dans la peur". "Le fait que le gouvernement cible des journalistes et d'autres sur des arguments fallacieux est non seulement une erreur, mais fait montre aussi d'un dédain monstrueux pour la protection des droits fondamentaux et des libertés", a déclaré de son côté la porte-parole du département d'Etat Jennifer Psaki.
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