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Dans le cycle de cinéma « Du papier au celluloïd» et en faisant suite à la proposition de l'Institut Cervantès de Rabat de stimuler la connaissance de romans de la littérature espagnole portés au cinéma, le 14 janvier prochain la salle de cinéma ouvrira ses portes pour la projection de « La educación de las Hadas » (L’éducation des Fées), un film de José Luis Cuerda, (2006), basé sur le roman de Didier van Cauwelaert.
Ce film est un récit qui combine deux histoires dont les protagonistes sont marqués par le destin. Dans un avion qui va de Valence à Barcelone, Nicolás, inventeur de jouets, rencontre la femme de sa vie, Ingrid, une veuve ornithologue qui étudie en Catalogne, et le fils qu’il n'a jamais eu, Raúl, un enfant fasciné par la fantaisie.
Son histoire d'amour a trois est parfaite jusqu'au jour où Ingrid décide d’arrêter là cette histoire sans raison: il sent qu'ils ne seront jamais plus heureux que ce qu’ils l’ont été jusqu'à ce moment. ‘Père’ et ‘fils’ trouveront une fée à qui ils devront éduquer pour résoudre le lourd conflit.
José Luis Cuerda a tourné cette histoire de réalisme magique dans laquelle la fantaisie couvre l'obscurité produite par une réalité dure. Ce producteur qui devait devenir avocat, s'est transformé en protagoniste indiscutable de l'histoire du cinéma espagnol. Après divers courts métrages en 1982 il a dirigé son premier long métrage Pares y Nones (Paires et nones), qui le situerait dans le milieu des directeurs de cinéma qui cultivent ce que l’on nomme la ‘comédie madrilène’. Son film suivant El bosque animado, 1987 (La forêt animée) inaugurera dans sa carrière une nouvelle étape caractérisée par une humeur surréaliste. L’année suivante apparaîtrait le travail qui le consacre comme producteur, en plus d'être un succès de par ses recettes: Amanece que no es poco (1988) (Lève-toi que ce n'est pas peu). Avec Así en el cielo como en la tierra (Ainsi au ciel comme sur la terre, 1995) il a complété une espèce de trilogie avec l'humeur absurde comme élément commun. Avec La lengua de las mariposas (la langue des papillons, 1999) il a présenté une vision tendre et décharnée de la Guerre Civile espagnole à partir de la relation d'un enfant avec son instituteur.
Son nouveau film, Los girasoles ciegos (les tournesols aveugles, 2008), rempli les salles et a été choisi par l'Académie de Cinéma pour représenter l'Espagne aux Oscars.
L'Institut Cervantes de Rabat invite le public à la lecture préalable de toutes les œuvres proposées dans le Cycle de cinéma: Du papier au celluloïd, en rappelant aussi que le prochain rendez-vous sera le 21 janvier avec La ciudad de los prodigios (la ville des prodiges), de Mario Camus (1999) basé sur un roman d'Eduardo Mendoza.
Mercredi 7 janvier 2009 à partir de 19h à la Salle de conférences de l’Institut Cervantès de Rabat