Dans une résolution adoptée mardi, l'Assemblée générale appelle également tous les Etats membres à s’associer à l’action du Comité international olympique (CIO) et du Comité international paralympique pour faire du sport un outil de promotion de la paix, du dialogue et de la réconciliation dans les zones de conflit pendant, et après, les Jeux olympiques et paralympiques.
Lors du débat, de nombreuses délégations ont insisté sur le caractère unificateur du sport dans son ensemble et sur sa capacité à renforcer la cohésion sociale.
Mettant en garde contre le risque d’une fragmentation politique du sport international où des Jeux olympiques véritablement universels ne seraient plus possibles, le président du Comité international olympique a souligné que les athlètes ne peuvent être tenus responsables des actions de leur gouvernement ou de leur comité national olympique (CNO), ajoutant que tous les athlètes qualifiés qui respectent les règles de la Charte olympique doivent avoir la possibilité de participer aux compétitions internationales.
De son côté, le vice-président de l’Assemblée générale, Peter Mohan Maithri Pieris, a souligné que "le sport participait du tissu même de nos sociétés, en promouvant des changements positifs dans l’éducation, la santé, la croissance économique et l’inclusion sociale".
"Le développement durable en bénéficie donc au premier chef", a-t-il souligné, en offrant "un potentiel de changement pour des communautés entières".
"Il offre aussi des opportunités de croissance économique et d’emploi, et brise le cercle vicieux de l’inégalité", a-t-il noté, ajoutant qu’il était aussi un puissant vecteur de paix et un symbole de tolérance entre les cultures.