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D’après la même source, cette volonté est confortée par le concept particulier de cet équipement qui alliera divertissement, éducation et recherche scientifique, à la faveur de la large gamme d’environnements marins qu’il sera en mesure d’accueillir et de présenter à divers segments de clients (familles, enfants, touristes internes et externes, professionnels et chercheurs).
Un objectif qui sous-tendait l’ouverture au public, le 3 janvier 1962, du mythique et fort bel Aquarium de Casablanca dont le bâtiment trône encore majestueusement aux côtés du Grand Palais de la foire.
Centre de recherche, mais surtout lieu de villégiature pour les Casablancais de tous bords et de toutes conditions sociales, il en avait ravi les cœurs un quart de siècle durant avant que les autorités n’en décident la fermeture en 1987. Une décision incompréhensible au regard du fait que cet établissement marchait fort bien et injustifiable puisqu’aucun édile ou homme politique d’alors n’avait pris le soin d’en expliquer les tenants et les aboutissants. Ni celle de la piscine municipale qui fut la plus grande d’Afrique et qui permettait aux enfants issus des couches démunies de faire trempettes sans se ruiner. De fait, ce ne furent pas les seuls crimes commis contre la mémoire collective des Casablancais. D’autres lieux de mémoires plus ou moins illustres ont fait les frais de l’insatiable cupidité de certains aigrefins.
La résurrection, en mieux et plus grand, de l’Aquarium de Casablanca nous interpelle donc doublement. Ce que nous détruisons aujourd’hui nous coûtera plus cher à reconstruire demain. Les responsables le savent plus que tout autre. Mais ils n’y tiennent presque jamais compte.