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Driss Lachguar : L’USFP s’engage à s’opposer à toute loi sur le droit de la grève visant à compromettre les acquis sociaux
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Nous en sommes à l’entame de la dernière étape avant d’en finir avec le dossier du Sahara pour nous consacrer entièrement au grand projet de développement
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Driss Lachguar préside la réunion du Conseil national de la Chabiba
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L’USFP exprime sa grande fierté de la teneur du Discours Royal prononcé à l’occasion du 49ème anniversaire de la glorieuse Marche Verte
Un bon nombre de ces cadres, parmi les membres des partis et les sympathisants, ont pris part à la campagne de l’USFP. Ils ont, par ailleurs, fait part, lors de dialogues et de débats organisés en marge de la campagne électorale, de leur volonté de rassembler les voix de la gauche pour faire face à la droite rétrograde.
Faisant suite à ces messages et à cette volonté, et tout en exprimant sa considération et sa fierté à ce propos, l’USFP adresse à l’opinion publique le communiqué suivant :
La transition démocratique que la nouvelle Constitution aurait pu rendre possible a été avortée après que la première place a été accordée au grès d’élections anticipées à un parti qui s’est toujours inscrit, et ce depuis sa création, en porte-à-faux avec les revendications démocratiques modernistes. C’est en plus ce qu’il a traduit dans toutes ses politiques de droite qu’il a entérinées au sein du gouvernement et du Parlement et à différents volets, politique, économique, social, culturel et des droits de l’Homme.
Bien que notre pays soit parvenu à préserver sa stabilité, sa sécurité et son intégrité, il n’en demeure pas moins que des tentatives de pénétration dans la société œuvrent à la propagation d’un discours extrémiste et d’une interprétation fanatique, rétrograde et obscurantiste de la religion musulmane. Cherchant par là à porter atteinte aux libertés publiques et individuelles, à la liberté de pensée et de créativité, dans le but d’imposer une mainmise politique et d’édifier un projet sociétal tout à l’opposé de ce qui a été annoncé dans la Constitution qui stipule que le Maroc est un pays ouvert à la multiplicité d’identités et d’affluents culturels ouverts sur la civilisation humaine.
Les graves développements que connaissent de nombreux pays arabes ont prouvé que les courants réactionnaires sont de mèche avec l’ingérence étrangère sous différentes formes et qui a eu pour conséquence d’installer le chaos et de provoquer des guerres civiles, la recrudescence du terrorisme et le démembrement des nations. Pour tout cela, le Parti met en garde contre toutes les tentatives d’ingérence étrangères.
Condamne les aspects négatifs et indignes qui ont marqué de nombreuses campagnes électorales, notamment le recours à l’argent sale et à la religion par les marchands des élections et ceux de la religion, ce qui porte profondément atteinte aux aspirations du peuple marocain à une vie digne au sein d’une société démocratique et moderniste pour un Maroc qui est à même de relever tous les défis actuels et futurs d’une nation libre et créatrice.
Et considère que la solution démocratique de l’ensemble de ces situations et dangers ne consiste pas en la propagation d’une thèse de pôles fallacieuse qui n’est que chimère ne reposant sur aucune analyse concrète et scientifique, mais de faire accroire qu’il y a une troisième voie donnant, en pratique, une crédibilité à une soi-disant existence de deux voies hors du projet démocratique et moderniste qui lutte contre la droite, toutes tendances confondues.
Le fait de propager pareille thèse est une exégèse ratée de nature à innocenter le parti qui a assumé la responsabilité principale dans la gestion de la chose publique en lui donnant, gratuitement, l’occasion de se défausser de la politique droitière et arbitraire qui a bénéficié aux groupes d’intérêts non démocratiques. De même qu’il participe, de manière pratique, à la balkanisation des forces démocratiques au lieu de les réunir ; ce qui est de nature à servir la réaction et le despotisme comme cela s’est passé durant de nombreuses expériences électorales que notre pays a connues, puisque la balkanisation des forces de gauche a pratiquement conduit à la prédominance électorale de la droite, toutes tendances confondues, et lui a offert l’occasion de mettre en œuvre ses politiques hostiles à la démocratie, aux droits de l’Homme, aux principes d’égalité, de dignité et de justice sociale et de répartition équitable des richesses.
Aussi les forces de gauche sont appelées aujourd’hui, plus qu’auparavant, à resserrer leurs rangs et à se regrouper en vue d’obtenir des résultats à même de leur permettre d’être un acteur agissant dans les politiques publiques et de proposer des alternatives, des changements, des réformes, de lutter contre la prévarication et partant d’avoir les capacités de concrétiser tout cela sur le plan pratique. Tout ceci ne saurait réussir sans le soutien de la première force de gauche capable d’affronter les dangereuses régressions qui ont jusqu’ici porté atteinte au projet moderniste et démocratique.
Aussi l’USFP salue-t-il toutes les initiatives qui ont appelé à voter pour la gauche tout en louant leur noble position et exhorte les différents acteurs aux niveaux culturel, artistique, syndical, associatif et des droits de l’Homme ainsi que les masses populaires à voter le 7 octobre 2016 pour les candidates et candidats du parti de la Rose afin de contribuer à réunir les voix de la gauche dans un grand cadre démocratique et de gauche dans l’objectif de faire un vote positif et productif de nature à renforcer les rangs de ceux qui aspirent à faire front contre la droite et à édifier réellement le projet démocratique et moderniste.