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L'Angleterre au mental, la Suède sans Zlatan

Jeudi 5 Juillet 2018

Ça faisait 12 ans qu'elle attendait ça: L'Angleterre, au bout d'une séance de tirs au but éprouvante, s'est qualifiée pour les quarts de finale de la Coupe du monde, où l'attend la Suède revenue au haut niveau sans Zlatan Ibrahimovic.
Les 8es de finale sont désormais bouclés, demandez le programme pour les quarts: vendredi Uruguay-France à Nijni Novgorod (14h00 GMT) et Brésil-Belgique à Kazan (18h00 GMT); puis samedi, ce sera Suède-Angleterre à Samara (14h00 GMT) et Russie-Croatie (18h00 GMT) à Sotchi. Qui sera en finale le 15 juillet à Moscou ?
C'est la première fois dans l'histoire que l'Angleterre réussit sa séance de tirs au but (4 t.a.b à 3; 1-1 a.p) en Coupe du monde après trois échecs (1990, 1998 et 2006). "Il s'agissait d'être là, de faire l'arrêt et j'y étais. Je savais que si nous allions aux tirs au but nous serions capables de gagner", a commenté le gardien anglais Jordan Pickford, auteur d'une parade lors des tirs au but après avoir été sauvé par sa transversale.
Eric Dier a lui inscrit le tir au but victorieux au terme d'un match étouffant, où les Colombiens, privés de James Rodriguez, pas remis de sa blessure, ont d'abord refusé de jouer pour faire pleuvoir les coups (6 cartons jaunes pour les Cafeteros !)
Symbole de ces Colombiens au jeu rugueux, Carlos Sanchez a commis une faute grossière sur Harry Kane. Le capitaine des "Trois Lions" ne s'est pas fait prier pour convertir le penalty et conforter sa place de meilleur buteur du tournoi russe (6 réalisations).
Ce Mondial-2018 est à oublier pour Carlos Sanchez, qui fut le premier joueur à écoper d'un carton rouge face au Japon le 19 juin pour une main. A ce moment-là, juste avant l'heure de jeu, l'équipe de Gareth Southgate croyait avoir fait le plus dur.
Mais Yerry Mina, du haut de son 1,94 m a égalisé de la tête à la 90e+3. Mais les hommes de "captain" Kane ont alors fait preuve de cran.
Place à la Suède. Vladimir Petkovic, coach de la Suisse éliminée par les Scandinaves (1-0), a prévenu: "Les Suédois trouvent des moyens de gagner. Tout le monde doute d'eux, pense qu'ils sont médiocres. Ils sont puissants, homogènes".
Pour les Suédois, c'est une belle histoire qui continue. Pour arriver en Russie, ils ont franchi des obstacles de taille. Ils ont d'abord éliminé l'Italie de Gianluigi Buffon en barrages. Puis ils ont terminé premiers d'une poule fatale à l'Allemagne, championne en titre.
Et tout ça sans l'emblématique et encombrant Zlatan Ibrahimovic, qui s'est retiré de la sélection après l'Euro-2016.
Et ça marche mieux, comme l'avait perfidement glissé Andreas Granqvist la veille du match contre les Suisses: "Au cours des deux dernières années, tout au long des qualifications, nous nous sommes battus les uns pour les autres, nous l'avons montré très clairement". Ce qui veut dire en clair, fini les ego, fini les clans.
Mikael Lustig, défenseur de la Suède, veut y croire: "Vous voyez des nations plus petites battre des nations plus grandes et j'espère que cela va continuer".
Mais on ne peut pas dire que la Suède ait séduit contre la Suisse, dans un match très pauvre en occasion. En dehors du but d'Emil Forsberg (66e), il a fallu attendre les dernières secondes de cette rencontre - qui n'avait pas fait le plein de public à Saint-Pétersbourg - pour voir un peu d'animation.
Car l'arbitre a accordé un penalty aux Suédois dans les arrêts de jeu, avant de l'annuler pour le transformer en coup franc (raté) après visionnage des images via l'assistance vidéo (VAR).
C'est un échec terrible pour la Suisse qui n'a jamais remporté un match à élimination directe en Coupe du monde. Elle avait pourtant du répondant dans son effectif avec notamment Granit Xhaka et Xherdan Shaqiri.
Et sinon, la fièvre continue de monter avant France-Uruguay vendredi. Antoine Griezmann répète à l'envi son amour pour l'Uruguay? Il "ne connaît pas le sentiment d'être uruguayen", a rétorqué Luis Suarez, attaquant vedette de la Celeste, mardi en conférence de presse.
"Il ne connaît pas le dévouement et les efforts que les Uruguayens font depuis leur plus jeune âge pour pouvoir réussir dans le football, malgré le peu de gens que nous sommes", a insisté "le Pistolero". Le match est lancé.

Libé

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