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Tout a commencé, il y a un peu plus d’un mois, lorsque des heurts ont opposé des membres de la tribu Aït Oussa à ceux des tribus Aït Nouss pour l’officialisation de la ligne de démarcation entre les deux tribus et la propriété de l’Oued Tizimi, seule source d’approvisionnement en eau dans la région et que chacune des deux tribus revendique, la première en s’appuyant sur des documents fournis, en 1936, par un colon français et la seconde sur un document espagnol.
Les évènements se sont précipités au point que des notables et des jeunes Aït Oussa ont dressé un campement de plusieurs tentes à l’Oued Tizimi. Un comité des sages issu des deux tribus a été, par la suite, constitué et une médiation des représentants des autorités a été entreprise en vue de mettre fin au litige. Les deux initiatives se sont soldées par un échec, suite à quoi les forces de l’ordre ont tenté de mettre fin à ce problème et faire régner l’ordre. Mais leur intervention a déclenché un affrontement avec les membres de la tribu Aït Oussa à cause du démantèlement du campement de Tizimi.
Les affrontements ont dégénéré et gagné les faubourgs de la ville d’Assa, opposant les forces de l’ordre aux habitants de la ville qui appartiennent, pour la plupart, à la tribu des Aït Oussa. Les affrontements se sont accentués après la mort d’un jeune homme de 20 ans. Mort sur l’origine de laquelle les versions sont contradictoires.
La famille de la victime accuse les forces de l’ordre d’avoir tiré à balles réelles et à bout portant sur le jeune homme alors que ces dernières ont accusé un manifestant masqué d’avoir tué ce dernier au moyen d’une arme tranchante.
Pour le professeur universitaire et analyste politique, Miloud Belkadi qui a fait une déclaration au site électronique (Réseau Andalous Akhbar), les services secrets algériens seraient derrière cette flambée de violence que connaissent les provinces du Sud.
“Tout le monde sait que l’Algérie et le Polisario ont opté pour la déstabilisation du Maroc via ceux qu’on appelle les séparatistes de l’intérieur”, a noté M. Belkadi en ajoutant que plusieurs preuves indiquent que l’Algérie est directement liée aux manifestations et à la montée de la violence dans le Sud marocain, le Polisario ne disposant pas de moyens à même de lui permettre de réaliser son agenda. M. Belkadi a, par ailleurs, souligné que la situation intérieure et la dégradation de la santé de Bouteflika sont mises à profit par le Polisario pour consolider ses positions et renforcer ses alliances avec la nomenklatura militaire algérienne et envenimer la situation dans les provinces du Sud ».
A noter que depuis les affrontements d’Assa, des manifestations et marches de protestation ont eu lieu à Boujdour, Laâyoune, Tan Tan et Guelmim.
Dans cette dernière localité, les manifestations ont été très violentes et se sont soldées par des dizaines de blessés parmi les forces de l’ordre et les manifestants et plus de 20 arrestations.
Cette situation est une reproduction, à peu de chose près, des tristes évènements qui avaient accompagné le démantèlement du campement de G’Dim Izik.