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Intervenant lors d’une rencontre organisée par le «Global Diplomatic Forum» sous le thème «Les relations entre le Maghreb-UE: perspectives et défis», M. Bourita a fait savoir que «le contexte national, régional et international avec tous ses défis et ses opportunités exige une approche franche et responsable», appelant l’Algérie à endosser ses responsabilités et éviter les faux-prétextes pour la réalisation des aspirations des peuples du Maghreb à l’unité et au développement. Cette rencontre intervient à quelques semaines de la célébration du 25ème anniversaire du Traité de Marrakech instituant l’Union du Maghreb arabe (UMA), a-t-il ajouté, déplorant le refus de l’Algérie de rouvrir ses frontières terrestres avec le Maroc, fermées depuis 1994.
Après avoir rappelé les multiples démarches initiées par le Maroc, mais en vain, pour la normalisation des relations avec l’Algérie, M. Bourita a appelé à «une ouverture politique et liberté de mouvement» entre les deux pays voisins ayant une longue histoire commune et importantes ressources qui «auraient dû être mobilisées pour répondre aux aspirations de la population maghrébine à un développement partagé». Et d’ajouter qu’une «relation bilatérale normalisée aurait pu être une locomotive pour l’intégration régionale».
Malheureusement, a-t-il dit, le Commerce intra-régional au Maghreb est de moins de 4%, soit l’un des plus faibles du monde, alors que le commerce intra-régional au sein de l’UE est de plus de 50 %, d’environ 21% au sein de l’ANASE (ASEAN), de 19% pour le Mercosur et près de 11% pour la CEDEAO.
Le Maghreb «aurait pu être un facteur de stabilisation et de développement du Sahel» comme «il aurait pu être un bloc de négociation influent dans l’espace méditerranéen», a-t-il déploré. «Nous devons aborder les vrais problèmes, en discuter avec responsabilité, vision et courage», a-t-il tenu à préciser.
Selon M. Bourita, si «l’Algérie veut construire un avenir commun, nous devons prendre ensemble des mesures concrètes à cette fin».
«Soit l’Algérie a une position clairement définie sur la question du Sahara et dans ce cas, elle doit prendre ses responsabilités et s’asseoir autour de la table de négociation pour la défendre, soit, comme elle le prétend, elle n’est pas partie à ce conflit et devrait donc ne plus interférer dans le processus et arrêter de mobiliser ses ressources diplomatiques et financières», a-t-il souligné.
Le SG du ministère des AE a, en outre, rappelé l’appel lancé par S.M le Roi Mohammed VI en 2010 pour l’émergence d’un «nouvel ordre maghrébin», fondé sur une vision tournée vers l’avenir, la complémentarité économique et transcendant tout désaccord pour bâtir «un partenariat gagnant».
Il s’agit là, a-t-il relevé, d’une approche visionnaire et clairvoyante, qui ambitionne d’enclencher un changement du paradigme et confirme l’ouverture dont le Maroc a toujours fait preuve en faveur de la normalisation des relations bilatérales avec l’Algérie.