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Le Secrétaire général du FLN, Djamel Ould Abbes, a "révélé des informations qui auraient dû rester secrètes pour plusieurs raisons, mettant dans l’embarras l’Algérie et le Front Polisario", ajoute la même source, en qualifiant cette révélation de "bourde de trop".
Le journal ajoute que Ould Abbes a multiplié "les gaffes jusqu’à se substituer aux institutions du pays et de les mettre dans l’embarras sur des sujets hautement sensibles", notant que le SG de ce parti, présidé par le chef de l’Etat Abdelaziz Bouteflika, a "commis l’erreur de trop, en annonçant sur une chaîne de télévision nationale que 26 membres du +Polisario+ étaient parmi les victimes du crash de l’avion militaire à Boufarik", alors que l’Algérie nie toute implication directe dans le conflit entretenu autour du Sahara marocain.
Ould Abbès était d’ailleurs le premier à révéler cette information, alors que le bilan de l’armée nationale, communiqué peu de temps auparavant, a évoqué la mort de 257 personnes sans aucun autre détail, observe-t-il.
"Ould Abbes, sciemment ou inconsciemment, s’est mêlé du travail de l’institution militaire. Le vol Blida-Tindouf étant un vol militaire et la communication dans ce genre de catastrophes relève du domaine exclusivement militaire", poursuit la même source qui précise que la "sortie très maladroite" du Secrétaire général du FLN a poussé le Front "Polisario" à publier un communiqué pour confirmer la présence de 30 séparatistes dans le vol Alger-Tindouf.
"Le SG du FLN a-t-il mesuré les conséquences de son erreur ?" Evidemment non. Son seul souci a toujours été de prouver à l’opinion publique et à ses adversaires qu’il est bien introduit au sein du pouvoir, en d’autres termes s’approprier le statut de l’homme du président", commente encore le journal électronique.
Il indique de même que ce statut pourrait le maintenir à la tête du FLN jusqu’au prochain congrès et dissuader ses opposants internes à s’organiser pour sa destitution.
En annonçant la présence de militaires du "Polisario" dans l’avion de l’armée de l’air algérienne, le SG du FLN contredit ainsi la sortie médiatique du ministre algérien des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel prétendant que son pays n’a rien à voir avec le conflit du Sahara marocain.