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Il a également indiqué, à l’ouverture d’un colloque international sur «L’intégration africaine, grand défi», organisé par la commission des affaires étrangères, de la défense nationale, des affaires islamiques et des MRE à la Chambre des représentants, en coordination avec le Club diplomatique marocain, que l’intégration africaine constitue un grand défi eu égard aux aspirations des peuples du continent à un avenir paisible, prospère et stable.
Le défi actuel pour le continent africain se résume dans la réalisation d’une unité africaine intégrée, a souligné Mohamed Bouchentouf, relevant que le Maroc a réussi, à travers les temps, à construire un modèle unique dans ses relations avec les pays subsahariens reposant sur la solidarité et la coopération, tout en nouant des partenariats ouverts sur l’avenir et gagnant-gagnant.
Depuis l’intronisation de S.M le Roi Mohammed VI, le Maroc a connu un retour effectif au continent africain, à travers les multiples visites du Souverain dans plusieurs pays africains, a ajouté M. Bouchentouf, rappelant la signature par le Maroc d’un grand nombre d’accords de coopération dans divers domaines économiques, commerciaux, industriels et culturels.
Il a, par ailleurs, poursuivi que l’attention du Royaume est portée à l’espace africain, grâce aux projets de développement lancés par S.M le Roi dans différents pays africains, concernant l’agriculture, la sécurité alimentaire, l’urbanisme et la construction, entre autres.
L’intégration africaine nécessite, selon lui, une forte volonté et un travail collectif pour tous les acteurs politiques et les organisations de la société civile en tant que partenaires d'un plan basé sur la coopération Sud-Sud, a-t-il souligné.
Pour sa part, le doyen du Corps diplomatique africain au Maroc, Ismaila Nimaga, a affirmé que le retour du Maroc dans sa grande famille de l’Union africaine (UA) a créé une réelle dynamique au niveau du continent, dans la perspective du contexte actuel marqué par la recrudescence de la mondialisation dans ses aspects économiques et culturels.
Il a indiqué que parmi les défis qui entravent l’intégration africaine figurent l’appartenance concomitante de certains Etats à plusieurs organisations régionales qui donnent lieu à des conflits de compétences et d’intérêts économiques et politiques, le manque de gouvernance démocratique au niveau national et le faible développement des infrastructures de transport, ainsi qu’une faible diversification des économies et l’insuffisance de l’industrie de transformation, lesquels défis «engendrent un faible taux d’échanges interrégionaux et l’absence d’une vision stratégique claire».
Il a ajouté que l’intégration africaine ne peut avoir lieu que si les gouvernements africains adoptent une politique commune qui repose sur le maintien de la paix et la construction d’une démocratie agissante, précisant que le retour du Maroc à l’UA constitue un levier important pour l’intégration africaine.