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L'Afrique du Sud appelée à agir vite contre la crise du féminicide

Le gouvernement d'Afrique du Sud a annoncé vouloir écouler les stocks de cornes de rhinocéros en sa possession afin de limiter le braconnage et la vente illégale. Le pays compte ainsi mener une campagne pour lever l'interdiction sur le commerce de ces pièces tant convoitées. C'est une annonce majeure dans la lutte contre le braconnage des rhinocéros. L'Afrique du Sud veut aujourd'hui lever l'interdiction sur la vente des cornes de ces animaux afin d'écouler les stocks qu'elle détient. Le but : limiter le braconnage et le trafic en proposant à la vente des stocks tout à fait légaux issus de rhinocéros morts de manière naturelle. Selon l'annonce faite récemment par le pays, la campagne sera proposée lors de la prochaine réunion de la CITES (Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction) qui se déroulera en Afrique du Sud en 2016. "L'Afrique du Sud ne peut pas continuer à être prise en otage par les mafias qui massacrent nos rhinocéros" a expliqué Edna Molewa, la ministre de l'Environnement, durant une conférence de presse. "Nous avons la capacité de rendre plus ou moins disponible cette ressource rare sans affecter l'espèce à travers la mise en place d'un système commercial règlementé".
Depuis quelques années, le trafic d'ivoire est devenu un vrai fléau. Il décime les espèces et revêt un caractère particulièrement barbare lorsque les braconniers s'en prennent à des groupes entiers de rhinocéros, bébé compris, afin de récupérer leurs cornes. Or, le pays fait aujourd'hui face à des milices organisées, extrêmement bien équipées et surtout armées. Elles auraient ainsi une puissance de feu doublement plus forte que celle des surveillants de réserves naturelles.
Depuis quelques années, le trafic d'ivoire est devenu un vrai fléau. Il décime les espèces et revêt un caractère particulièrement barbare lorsque les braconniers s'en prennent à des groupes entiers de rhinocéros, bébé compris, afin de récupérer leurs cornes. Or, le pays fait aujourd'hui face à des milices organisées, extrêmement bien équipées et surtout armées. Elles auraient ainsi une puissance de feu doublement plus forte que celle des surveillants de réserves naturelles.