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Aussi bien côté Vert que Militaire, on a senti la pression pesante sur joueurs et staffs. Si au Raja les absences et la frilosité tactique mise en place par Taoussi ont aidé à la défaite, chez l’ASFAR, ce n’était pas non plus le summum malgré la victoire des hommes de Romao qui aura survécu à une tempête. L‘entraîneur rajaoui, défaitiste à souhait en conférence d’après-match, essayait de justifier ses choix et son coaching en arguant la gestion d’un héritage. Pourtant, l’intérim assuré après le départ de Kroll et avant sa prise de fonction avait été positif à Al-Hoceima. M’enfin ! Qu’à cela ne tienne ! Le futur proche nous dira ce qu’il en est. En attendant, on a vu un Raja timoré par l’enjeu et qui ne prédit rien qui vaille. Le RCA qui a bloqué son compteur à 10 points depuis deux rencontres déjà, dégringole à la huitième place suppléé en cela, d’une longueur, par son bourreau du jour et l’inattendu KAC, vainqueur, lui, du CRA pour la même histoire.
A Tétouan, l’embellie du MAT s’est poursuivie et c’est le MAS qui en a fait les frais. Comme à Rabat auparavant, c’est par le moindre but que ça s’est dénoué et ce, à un quart d’heure de la fin. C’est Younes Houassi qui a délivré les siens gâchant ainsi les étrennes de Denis Lavanne, tout juste arrivé aux commandes du club fassi. La victoire, si étriquée fut-elle, n’en est pas pour le moins méritée tant les Nordistes l’ont désirée en étant très entreprenants.
Sûr que la victoire en semaine sur le Raja y est pour beaucoup pour ce renouveau d’un club qui a encore beaucoup à donner au football national. En attendant, malgré ces deux victoires consécutives, le MAT en premier relégable, n’en continue pas de ronger son frein et bien des choses restent encore à améliorer en vue d’un retour gagnant. Les Fassis qui, un peu comme le Raja, avaient plutôt bien géré le vide laissé par le départ de l’entraîneur Taoussi, n’ont pas le déclic qui aurait été de circonstance avec l’arrivée du coach français. Du coup, ils végètent en bonne lanterne rouge. Mais ce classement, ils s’y étaient abonnés au cours des saisons passées et n’avaient sauvé leur tête que d’une courte tête justement. Il est comme qui dirait que cette situation de loser leur sied. Vivement un changement de mentalité !
En attendant le réveil et le répondant des grosses calibrées bien à la peine et hormis le WAC bien intraitable malgré sa contre-performance samedi, ce sont, l’IRT, le HUSA et à un degré moindre le KAC qui se complaisent dans un ‘’quand le chat n’est pas là les souris dansent’’.