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Le réchauffement climatique devrait également être au menu samedi et dimanche des discussions de ce forum qui rassemble 21 pays riverains du Pacifique.
En vingt ans, ce bloc hétéroclite a vu naître un nouvel ordre économique mondial marqué par le recul de l'hégémonie des Etats-Unis et l'ascension de la Chine.
Ainsi, Barack Obama ne se présentera pas samedi à Singapour en position de force avec une économie américaine en phase de fragile reprise et un dollar très faible.
Ce n'est pas le cas de M. Hu, dont le pays prévoit une croissance de 8% cette année et occupe une place grandissante sur la scène internationale.
En 1989, lorsque l'Apec a vu le jour, Pékin se remettait des manifestations de Tiananmen violemment réprimées et poursuivait sa transition d'une économie planifiée vers un système plus capitaliste. Cependant, malgré leurs difficultés actuelles, les Etats-Unis continuent à exercer leur leadership sur les deux rives du Pacifique.
"Nous estimons qu'ils jouent un rôle indispensable dans de nombreux domaines, à la fois économique, politique et stratégique", a récemment affirmé l'hôte du sommet, le Premier ministre de Singapour, Lee Hsien Loong.
"Chacun évoque un monde multipolaire, mais de facto, les Etats-Unis sont la première puissance mondiale et le resteront pour un moment", a-t-il estimé. De plus, le pays peut jouer à l'Apec la carte Obama ; ""un leader jeune, populaire et qui s'exprime bien", souligne Charles Morrison, président du Centre Est-Ouest à Hawaï.
Le sommet se déroulera au milieu de la première tournée asiatique du président américain, débutée à Tokyo et qui se poursuivra à Pékin puis Séoul.
M. Lee a appelé M. Obama à saisir l'occasion de l'Apec pour clarifier la position de Washington sur les questions de libre-échange mais aussi le projet d'une vaste communauté économique de l'Asie de l'est, soutenue par le Japon.
Egalement très attendue, la Chine doit désormais démontrer qu'elle est prête à exercer un rôle de leader à la hauteur de sa puissance économique, estime Huang Yiping, professeur d'économie à l'Université de Pékin.
"La stratégie adoptée il y a 30 ans par Pékin consiste à se concentrer sur le développement économique en évitant les ennuis. Mais, en prenant du poids, la Chine sera confrontée à des choix difficiles", prévoit l'ancien économiste en chef en Asie de Citigroup.
Les chefs d'Etat et de gouvernement rassemblés à Singapour devraient appeler, dans leur résolution adoptée dimanche, au maintien des plans de relance "jusqu'à ce qu'une reprise durable soit assurée", selon un projet du texte obtenu par l'AFP.
Quelques semaines avant le sommet du climat de Copenhague, ils comptent également demander une réduction de 50% des émissions de gaz à effet de serre d'ici à 2050 par rapport au niveau de 1990, indique le texte.
Les 21 pays membres de l'Apec pèsent plus de 40% de la population mondiale et près du 50% du commerce: Australie, Brunei, Canada, Chili, Chine, Hong Kong, Indonésie, Japon, Corée du Sud, Malaisie, Mexique, Nouvelle-Zélande, Papouasie Nouvelle-Guinée, Pérou, Philippines, Russie, Singapour, Taïwan, Thaïlande, Etats-Unis et Vietnam.