-
Fès-Meknès: Un salon régional permanent pour dynamiser l'artisanat local
-
Ciment : près de 13,7 Mt de livraisons en 2024
-
Les intermédiaires demeurent un facteur de renchérissement des prix des produits avicoles
-
Le CMC publie un spécial sur le partenariat franco-marocain
-
Port de Tan-Tan: Chute de 46% des débarquements de la pêche à fin novembre
Trois appels à concurrence distincts seront bientôt lancés par l’Agence nationale de réglementation des télécommunications. En effet, c’est à partir du 16 mars 2015, que les opérateurs concourront pour l’attribution de licences 3RP, VSAT et GMPCS, et ce conformément aux orientations générales pour le développement du secteur des télécommunications et des décisions du Conseil d’administration de l’ANRT.
Ainsi, en ce qui concerne les licences VSAT, le communiqué de l’ANRT indique qu’il s’agit d’un marché de niche au Maroc. «Le lancement de l’appel à concurrence en vue de l’attribution de licences pour la fourniture de services de télécommunications par satellites utilisant les technologies de type VSAT, permettra l’arrivée de nouveaux opérateurs offrant au public, des services de télécommunications de téléphonie (Voix) et de transmission de données.», précise la même source.
Par ailleurs, pour ce qui est des licences GMPCS, l’on note que le processus d’attribution de licences en vue de la fourniture de services de télécommunications par satellites utilisant des technologies de type GMPCS permettra, à terme, de développer davantage la concurrence sur ce marché de niche. Les systèmes à satellites GMPCS, est-il relevé, peuvent fournir des services de télécommunications directement aux utilisateurs finals. Et d’ajouter qu’ils offrent également une multitude de services: téléphonie, transmission de données, télécopie, messagerie et même multimédia large bande.
Du côté des licences 3RP, l’ANRT souligne que le lancement d’un appel à concurrence en vue d’attribution de licences pour l’établissement et l’exploitation de réseaux de radiocommunications utilisant les techniques de partage des fréquences de type 3RP, vise à ouvrir le marché à d’autres opérateurs afin de fournir leurs services sur le territoire national. «Ces réseaux sont développés pour des usagers privés ou publics comme les administrations ou établissements publics, les banques et les sociétés. Ils ne sont pas, de ce fait, destinés au grand public.», fait-on savoir. Pour mémoire, la technologie VSAT (Very Small Aperture Terminal ou terminal à très petite ouverture) désigne une technique de communication par satellite bidirectionnelle assurant une couverture transnationale, régionale ou mondiale depuis une constellation de satellites accessible avec des antennes paraboliques dont le diamètre est inférieur à 3 mètres. Quant à GMPCS (Global Mobile Personal Communication System), rappelle-t-on, il s’agit des systèmes de communications personnelles assurant une couverture transnationale, régionale ou mondiale depuis une constellation de satellites accessible avec de petits terminaux facilement transportables. Ils peuvent être géostationnaires ou non, fixes ou mobiles, à large bande ou à bande étroite, mondiaux ou régionaux.
S’agissant du 3RP (Réseaux de radiocommunication à ressources partagées), ils se basent, pour leur part, sur le partage des fréquences par plusieurs utilisateurs, en évitant la multiplication d’infrastructures établies généralement individuellement. Ces réseaux permettent, souligne-t-on, une utilisation efficace des fréquences; une meilleure planification du spectre des fréquences par la résolution des problèmes de saturation dans certaines bandes de fréquences; le partage des coûts d’investissements et d’exploitation entre les utilisateurs concernés ainsi que la fourniture de services de télécommunications de groupe ou pour une même flotte, avec la possibilité de créer autant de groupes et de les mettre en communication selon les circonstances et le besoin.
Et de poursuivre qu’ils se positionnent comme une solution idéale pour permettre d’établir de façon rapide, fiable et sécurisée des réseaux radios privés selon les besoins de l’entreprise. Ils représentent, est-il souligné, aujourd’hui l’une des meilleures alternatives en la matière et aident à minimiser les coûts d’utilisation des fréquences, tout en favorisant les contrôles d’utilisation et la qualité de service.