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La délégation menée par le Belge Herman Nackaerts devait rencontrer le représentant iranien à l’AIEA, Ali Asghar Soltanieh, au siège de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique, selon l’agence de presse officielle Isna.
Lors de cette visite d’une journée, les inspecteurs onusiens enquêtant sur la finalité du programme nucléaire controversé de l’Iran, soupçonné de vouloir se doter de l’arme atomique, souhaitent notamment avoir accès à un site suspect sur la base militaire de Parchin, près de Téhéran.
L’AIEA soupçonne l’Iran d’y avoir procédé à des tests de détonateurs susceptibles d’être utilisés pour déclencher une arme atomique, et tente sans succès depuis le début de l’année de se rendre sur place pour l’inspecter.
«Si l’Iran nous garantissait l’accès, nous saluerions cette chance et serions prêts à y aller», a déclaré mercredi M. Nackaerts avant son départ pour Téhéran. Selon un diplomate, «deux experts techniques», en mesure de procéder à des vérifications à Parchin s’ils y sont invités, sont parmi les sept membres de la délégation.
Isna a cependant indiqué jeudi matin qu’»aucune visite ou inspection de site nucléaire ou d’autres sites» n’avait été prévue pour l’instant.
Plus largement, l’agence onusienne tente de conclure avec Téhéran un accord, négocié depuis début 2012, sur une «approche structurée» donnant à ses inspecteurs un accès plus large à des sites, individus ou documents, susceptibles de lever les doutes sur l’existence d’un objectif militaire caché derrière le programme nucléaire civil iranien.
Plusieurs réunions, et même le voyage éclair à Téhéran en mai du directeur général de l’AIEA Yukiya Amano, se sont soldés par des échecs.
Le régime iranien, qui jure ne pas chercher à se doter de l’arme atomique, a indiqué pour sa part que les discussions de jeudi seraient centrées «sur les droits nucléaires de l’Iran», notamment l’enrichissement d’uranium, condamné par le Conseil de sécurité de l’ONU.