Il y a lieu de rappeler que les autres prétendants à la présidence de la CAF, l’Ivoirien Jacques Anouma, le Sénégalais Augustin Senghor et le Mauritanien Ahmed Yahya avaient trouvé un terrain d’entente à Rabat, avant d’entériner les choses à Nouakchott, et ce en présence du président de la FIFA Gianni Infantino, de plusieurs membres du Conseil de la FIFA et du Comité exécutif de la CAF, ainsi que de plus de 20 présidents d'associations membres africaines dont le patron de la FRMF, Fouzi Lekjaa, qui était pour beaucoup dans cet accord, lui qui prétend à un poste au Conseil de la FIFA.
Au terme de la rencontre de Nouakchott, Gianni Infantino avait affirmé que «l'accord conclu par les candidats est un signal fort pour l'Afrique, mais aussi pour le monde. L'Afrique est présente et est un acteur clé pour l'avenir du football mondial ». Et d’ajouter dans une déclaration rapportée parle site fifa.com que « c'est aussi un signe d'unité et d'engagement pour amener le football africain au plus haut niveau où il devrait être. Une Afrique unie derrière une vision et un projet concrets est plus forte. Unis, nous sommes plus forts. C'est ce que nous avons entendu de la part des associations membres africaines ces dernières semaines, donc je suis sûr qu'elles sont également très heureuses en ce moment.Il y a de grands défis à relever, mais aussi de grandes opportunités, et je garantis le soutien et les encouragements de la FIFA pour les relever».
Quant à Patrice Motsepe, il avait déclaré, toujours au site officiel de la FIFA, que «le football africain a besoin de la sagesse collective, mais aussi du talent et de la sagesse exceptionnels de chaque président de chaque pays et de chaque association membre. C'est ce qui me donne confiance. Lorsque nous travaillons tous ensemble avec l'expérience, le talent et la passion, le football en Afrique connaîtra un succès qu'il n'a pas connu dans le passé ».
M.B