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L’Association créée depuis novembre dernier démarre sur des chapeaux de roue. Ses objectifs tendent à créer un cadre adéquat pour la profession, veiller à l’encadrement des ressources humaines, améliorer la qualité de la production et défendre la déontologie de la profession… Les responsables de l’Association sont conscients de la lourde responsabilité qui leur incombe et comptent de ce fait sur l’appui de tous les intervenants (ministère, établissements publics, société civile…). Ce sont eux qui vont leur insuffler le courage nécessaire. Ne dit-on pas que l’union fait la force ? Remettre de l’ordre dans le secteur n’en serait que plus aisé.
La nouvelle Constitution accorde une place de choix à la société civile. Désormais, elle dispose de grandes prérogatives et l’ACPAV compte bien en user. Pour démarrer, elle adopte une stratégie de communication. C’est dans cet esprit qu’elle a établi une feuille de route prévoyant déjà la tenue de deux rencontres. Rendez-vous est pris d’abord pour le 11 octobre prochain dans le cadre d’une rencontre de communication. L’occasion pour tous les professionnels du secteur de se retrouver afin d’examiner, en toute transparence, les divers problèmes qui se posent. Etablir des partenariats avec les secteurs public et privé voire avec la société privée et les représentations syndicales s’avère utile à ce niveau. Par la suite, l’Association compte passer à la vitesse supérieure en organisant, le 8 novembre, une journée d’étude sous le thème : «Gestion et rationalisation de la production audiovisuelle au Maroc». L’occasion d’établir l’état des lieux du secteur audiovisuel et de profiter de l’expérience des experts internationaux invités à cet effet.
En attendant la tenue de ces événements et dans l’immédiat, la parole est donnée à la salle. Des voix se sont élevées pour dénoncer toutes les dérives dont souffre le secteur. D’aucuns, tout en saluant l’enthousiasme de l’association, demeurent frileux face aux entraves, ô combien nombreuses qui minent le terrain. Ils expliquent ainsi que le secteur est sous le joug de lobbies. Ce sont eux qui soutiennent les soi-disant producteurs qui font la pluie et le beau temps. De ce fait, tous les contrats établis sont conclus en leur faveur. Même les contrats-types demeurent fort ambigus. Un soutien juridique s’avère nécessaire. Les juristes relevant de l’Association sont prêts à se pencher sur toutes les questions ayant trait à la production et à la diffusion, entre autres.
Autre réalité qui fâche, la concurrence farouche qui menace le paysage audiovisuel. Il faudra donc veiller à améliorer la qualité des prestations afin de regagner la confiance d’un public blasé. Pour ce, ne serait-il pas recommandable de commencer par assainir le secteur de tous les intrus qui l’ont investi et de rendre dans la foulée leurs lettres de noblesse aux vrais professionnels? Tout le monde s’improvise producteur, technicien voire comédien faisant fi des règles de l’art. Le parachutage est de mise et le clientélisme règne en maître. Et puis le manque de respect des droits d’auteur dont bon nombre d’artistes souffrent est vivement dénoncé. Et la liste est loin d’être exhaustive. Courage!