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Pour rappel, une première rencontre a été organisée le 11 octobre dernier. Scénaristes, poètes et journalistes venus de tous horizons ont ainsi pu faire part de leurs doléances et réfléchir sur les solutions propres à améliorer les conditions d’exercice de leurs métiers respectifs.
Des organismes à caractère professionnel et syndical, œuvrant dans le secteur audiovisuel, ont également pris part au débat. D’emblée, ils ont dénoncé la médiocrité dont souffre le secteur. Celle-ci est le résultat de la dévalorisation du travail de l’artiste et de la marginalisation des véritables compétences en la matière. Ainsi, il devient urgent de “mettre de l’ordre” et de réglementer les différentes professions intervenant dans le secteur audiovisuel. Mais force est de constater à l’heure actuelle, que l’opportunisme et le non-respect de la déontologie font rage, au mépris des attentes du téléspectateur et des exigences du concept de «Service public » en matière médiatique. L’accent a été mis sur la nécessité de traduire dans les faits le contenu de la Constitution à ce sujet et de la prise en compte de l’action associative en tant que levier pour promouvoir la quantité de la production audiovisuelle et faire prévaloir les valeurs liées à la citoyenneté authentique qui reflète les espoirs et les préoccupations de tout un chacun. Les intervenants se sont penchés par la suite sur la problématique juridique afin de créer un climat propice à une concurrence équitable et saine. La préservation des droits d’auteur et ayants droit n’était pas en reste. Appel a été fait pour qu’intervienne une réforme de ce grand chantier.
Quid de la création artistique et audiovisuelle ? Lutter contre les pseudo-producteurs qui infestent le secteur a été réclamé avec force par de nombreuses voix qui ont aussi dénoncé le monopole et lancé un appel pour la libéralisation du secteur et le respect de la dignité et la liberté de l’artiste. L’occasion pour des artistes et notamment des comédiens de prendre la parole afin de mettre en avant leurs souffrances. Certains producteurs foulent leurs droits les plus élémentaires en totale ignorance des termes du contrat. A ce niveau, l’intervention des associations est vivement sollicitée afin de défendre les droits des personnes lésées.