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Mardi, Milan n'a pas réussi à faire mieux qu'un terne match nul contre le club belge, logique au vu de la rencontre. Inquiétant face à une équipe dont les joueurs totalisaient 50 présences en C1, contre les 252 du onze lombard.
Cela faisait cinq ans que les Rossoneri n'avaient pas enchaîné trois matches à la maison sans inscrire le moindre but. Avant Anderlecht, Milan s'était incliné en championnat contre la Sampdoria (1-0) et l'Atalanta (1-0), deux autres adversaires largement à sa portée.
Dans la nuit de mardi à mercredi, Adriano Galliani, numéro deux du club, et Silvio Berlusconi, numéro un, ont décidé de renouveler leur confiance à l'entraîneur, Massimiliano Allegri, au moins jusqu'à dimanche et le déplacement à Udine.
Allegri a sans doute sa part de responsabilité: il n'a pas encore réussi à donner de la cohésion à son équipe ni à insuffler une directive claire en terme de jeu. Brouillons en défense, inexistants au milieu de terrain, imprécis en attaque, les Milanais ont de grosses lacunes dans tous les secteurs du terrain.
D'autres équipes, à l'effectif plus modeste sur le papier, comme le Genoa ou la Sampdoria, pratiquent depuis le début de la saison un football bien plus plaisant. Mais pour Allegri, là n'est pas la question: "C'est un problème mental", avait diagnostiqué le Mister avant la réception de l'Atalanta.
Le traumatisme remonte à l'été, et aux départs des meilleurs joueurs du club. Pendant le mercato, Thiago Silva, considéré comme le meilleur défenseur central du monde, et Zlatan Ibrahimovic, auteur de 35 buts en 44 matches l'an passé, ont été priés de faire leur valise pour le Paris SG.
Ces transferts ont tout autant redressé les finances du club qu'affaibli considérablement son effectif.
En outre, les vétérans Gattuso et Nesta sont également partis, Pippo Inzaghi a raccroché les crampons et Antonio Cassano est passé chez l'autre club de la ville, l'Inter.
Or, ni le club, ni les supporteurs ne semblent s'être remis de ces départs. "Avant, il y avait des joueurs de classe qui savaient comment résoudre un match, maintenant on doit simplement se mettre en tête que ce n'est plus le cas", a sobrement constaté le défenseur Massimo Ambrosini la semaine dernière.
Une façon polie de dire que les arrivées à la fin du mercato des attaquants Bojan, Niang, ou Pazzini, ou du milieu Montolivo, n'ont pas colmaté les brèches.
Lors de la mi-temps du match contre Anderlecht, l'écran géant de San Siro a diffusé les buts des autres rencontres européennes. Les images des réalisations d'Ibrahimovic et de Thiago Silva, pour Paris, ont été accompagnées d'une forte ovation empreinte de mélancolie.
Pour les joueurs restés, San Siro n'avait en revanche que des sifflets.
Seul motif d'espoir: "Nous n'avons pas encaissé de but ce soir, nous sommes sur la bonne voie", répétaient à l'unisson les joueurs aux micros qui se tendaient après la rencontre.
Dimanche, à 13h00 (GMT), le club lombard se déplace sur le terrain de l'Udinese. C'est là qu'il faudra prouver que le Milan est sur la bonne voie. La victoire est obligatoire.