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du monde", a analysé
mercredi le défenseur belge Vincent Kompany, qui ajoute toutefois qu'il y a "toujours moyen de faire mal à une équipe" comme ça, avant le quart de finale contre
la Seleçao vendredi.
Q: Le Brésil est-il la meilleure équipe du Mondial?
R: "Individuellement, le Brésil est l'équipe la plus forte dans cette Coupe du monde. C'est un compliment mais ça ne change rien dans nos chances contre eux, aucun d'entre nous ne se couche le soir en pensant +on a déjà perdu contre le Brésil+. Défensivement, ils sont solides, ils gagnent leurs duels et offensivement, ils n'ont pas peur du un contre un, pas peur de l'action individuelle, ils ont toujours une arme à utiliser pour déloquer la situation. On va les regarder droit dans les yeux, mais si on en fait un match individuel, on perd."
Q: Un tel adversaire va vous contraindre à être moins offensif?
R: "Aucune équipe ne doit +se dénaturer+, notre philosophie de jeu doit rester la même. Même le Brésil, qui est offensivement très fort, n'a pas peur de défendre en bloc, ils restent calmes, tranquilles et solides. Mais il y a toujours moyen pour faire mal à une équipe."
Q: Vous devenez une équipe à la mode pour les pays éliminés, c'est une pression supplémentaire?
R: "Chaque joueur est différent, moi je suis dans une bulle, pour mon propre bien psychologique, je fais abstraction. On a développé un beau football, on a marqué beaucoup de buts, on a pu montrer notre beau côté. Avec un bon match contre le Brésil, on peut attirer encore plus de public. Le public +neutre+ apprécie le bon football, comme les Pays-Bas ont pu le faire. On est constamment en amélioration, il faut franchir un palier contre le Brésil, j'espère en tout cas."
Q: Neymar a été très critiqué: s'il plonge devant vous, vous lui dites quoi ?
R: "Et vous, vous lui dites quoi? Vous être journaliste brésilien? Dites moi... ah vous avez peur de répondre (rires). Moi, je m'en fous... Si ça devient un match individuel, on n'a aucune chance. Si on est collectif, si on se bat l'un pour l'autre, on peut s'en sortir, c'est ça qui m'importe".
Q: Vous êtes supérieurs physiquement au Brésil?
R: "On est physiques, mais notre ADN, c'est nos passes entre les lignes, jouer au sol. Mais on n'a jamais été kamikazes non plus. Les mésestimer physiquement, ce serait une erreur. Derrière ils ont des gars forts."
Q: Brésil-Belgique, ça aurait dû être une finale ?
R: "On aurait préféré affronter le Brésil en finale, mais on doit se dire que c'est notre finale, et qu'on doit la gagner."
Q: C'est un tournant pour votre génération dorée?
R: "Personne ne s'est dit +on va s'appeler la génération dorée+. On n'y prête pas attention. Mais ce match contre le Brésil va nous définir, oui. Mais ça va être décisif pour le Brésil aussi. Personne ne parle chez nous de se replier. Après, il y a beaucoup de pression sur ce match et personne ne sait quelle sera l'attitude des joueurs une fois sur le terrain, pas même l'entraîneur."