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On en veut pour preuve que depuis la mise en place d’un nouveau réseau public de transport urbain, la rage piquait les chauffeurs de taxis, de triporteurs et de carrioles qui étaient, depuis des années, seul moyen de transport dans cette ville réputée pourtant pour être très riche en phosphates, pour être qualifiée de capitale mondiale des phosphates.
Après plusieurs années d’attente, les autobus, en effet, sont, depuis cette rentrée scolaire, de retour à Khouribga sur la base d’un cahier des charges approuvé par une société de développement local (SDL) créée à l’occasion pour assurer la gestion de ce service public, et une société espagnole qui a déjà l’expérience dans les villes de Tanger, Marrakech et Agadir.
Un lancement qui n’a pas été du goût des chauffeurs de taxis qui, au regard d’une scène désobligeante qui s’était produite au centre-ville, sur la rue de Marrakech, jeudi 1er Moharram, ont eu l’insolence d’empêcher les nouveaux bus de circuler et de prendre les gens aux arrêts.
Et ce n’est que le commencement, car ce bras de fer risque, comme on avait l’habitude de le vivre dans le passé chaque fois que des bus ont été mis en place, de se reproduire au fils du temps, pour devenir un pari trop risqué si les autorités locales n’interviennent pas et mettent fin à de tels désagréments.
Comme quoi, face à une telle évidence, on a l’impression que des lobbies trouvent leur intérêt dans l’anarchie au grand dam du citoyen qui voit sa ville s’empêtrer dans la pauvreté malgré ses richesses pour se transformer, depuis des années, à cause de la mainmise de certains individus véreux en pourvoyeuse de candidats à l’émigration clandestine en épousant «le triangle de la mort».