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Le chef de la diplomatie américaine, qui s'exprimait à Abu Dhabi où il a repris sa tournée diplomatique au Moyen-Orient, a ajouté qu'il espérait obtenir "dans les prochains mois" un accord avec Téhéran.
Les négociations entre l'Iran et le groupe P5+1, qui réunit la Russie, la Chine, la France, la Grande-Bretagne, les Etats-Unis et l'Allemagne, se sont achevées dans la nuit de samedi à dimanche à Genève sans aboutir à un accord provisoire sur le programme nucléaire de Téhéran.
"Il ne s'agit pas d'une course pour parvenir à n'importe quel accord", a souligné John Kerry, évoquant une "responsabilité absolue". Alors que certains diplomates ont accusé la France d'avoir entravé les discussions à Genève par son intransigeance, Kerry a réfuté toute divergence entre les pays occidentaux du P5+1.
Les puissances majeures, a-t-il dit, étaient "unies samedi lorsque nous avons présenté une proposition aux Iraniens, et les Français l'ont signée, nous l'avons signée et tout le monde a convenu que c'était une proposition équitable".
"L'unité était là, mais l'Iran n'a pu l'assumer à ce moment particulier, les Iraniens n'ont pas été en mesure d'accepter cette chose-là", a-t-il ajouté.
S'exprimant au côté du ministre des Affaires étrangères des Emirats arabes unis, cheikh Abdallah ben Zayed al Nahayan, Kerry a également insisté sur le fait que les Etats-Unis défendraien leurs alliés.
"Nous défendrons nos alliés dans cette région contre tout type de menace extérieure, c'est par conséquent une relation stratégique forte et je suis impatient de poursuivre ce dialogue important et de renforcer cette relation", a-t-il dit.
Kerry a notamment indiqué que Washington était en contact permanent avec Israël et avait confiance dans la possibilité de trouver un accord sur le nucléaire iranien qui "puisse protéger Israël".